Une saison des Fêtes à votre mesure

La noirceur arrive si tôt, dans le temps des Fêtes qu’on croirait que les journées passent bien trop vite, au point où l’on doit se réinventer une routine pour tromper la saison et se retrouver un équilibre.

Seul, avec des enfants ou en famille, il arrive que le temps des Fêtes soit un moment de grand stress parce qu’on perd un peu nos repères.

Il fait noir quand on part travailler, noir quand on quitte le travail et noir pour les activités de en soirée. Le seul temps où il y a du soleil, c’est quand on travaille (pour ceux qui travaillent de jour). La belle affaire!

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Ça affecte des millions de Québécois et on voit la résultante avec nos quelques 800,000 snowbirds qui quittent le Québec pour le Sud, principalement en Floride afin de fuir la noirceur, le froid et la neige. Les Québécois qui restent ici, eux, doivent composer avec ces changements saisonniers qui nous forcent à se trouver de nouvelles façons d’apprécier nos journées.

Pour certains, c’est plus facile que pour d’autres.

Ceux qui trouvent ça facile de survivre aux Fêtes choisissent souvent de se faire plaisir et tout le reste devient un appui à cette liberté qu’ils s’accordent. Par exemple, certains choisiront d’entreprendre un projet spécial, comme un bricolage ou une belle décoration et le reste de leur vie passera plus aisément, malgré la morosité de la saison, parce qu’ils dérivent tellement de bonheur à s’occuper ainsi que ça compense pour tout le reste. Il arrive même que ces bons sentiments aident les autres à apprécier la saison des Fêtes. Un bonheur contagieux, en quelque sorte.

Idéalement, il faut prendre exemple sur ces gens qui se trouvent une belle zone de confort malgré l’hiver qui s’installe.

Mais il y a tous ces Québécois qui sont malmenés par un destin qu’ils aimeraient bien améliorer mais qui leur colle à la vie.

Ainsi, le temps des Fêtes, au moment où le changement de saison amène sa noirceur et sa froideur, amène aussi le stress social des achats superflus (les cadeaux et autres dépenses “imprévues”) ou des décorations qui doivent normalement être plus flamboyantes que celles des voisins.

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C’est particulièrement cruel pour les millions de pauvres qui habitent au Québec et qui n’ont tout simplement pas les moyens de suivre le rythme de dépense des plus riches. Quel pauvre n’a pas déjà arpenté les rues d’une quartier riche, pour se changer les idées pour ensuite revenir à son logement, complètement découragé, de la différence de richesse, avec eux? C’est fréquent et ça envoie de mauvais messages, dont celui que l’équité sociale n’existe pas. Il y a les privilégiés et il y a… les autres. Et faire partie “des autres”, c’est dur à l’année longue mais on dirait qu’à Noël, où l’exubérance des riches ressort encore davantage, c’est pire.

Mais qu’importe, on ne règlera pas la pauvreté au Québec aujourd’hui!

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Les riches vont rester riches et les pauvres vont rester pauvres. Noël ou pas. Il faut se trouver un confort ailleurs que dans la richesse et le pouvoir d’achat parce que sinon, les pauvres vont se blesser, émotionnellement, à force de se comparer et constater à quel point ils n’ont absolument rien, comparé aux riches.

Alors comment fait-on pour s’amuser à Noël quand on a rien? Et bien, il faut rejeter Noël, aussi bien comme fête religieuse, parce que c’est une grosse histoire inventée (faites vos recherches, les religions sont des mécanismes de contrôle et de concentration de la richesse, fondamentalement) que comme fête commerciale, avec l’objectif clair pour tous les marchands de pousser leurs clients à la surconsommation.

Une fois ces pans toxiques des Fêtes évacués, on peut commencer à se créer notre propre fête, à notre mesure… loin de la démesure de la religion et des commerces.

Ce n’est évidemment pas facile d’aller à contre-courant mais ça demeure un exercice qui permet de se retrouver, soi-même, seul ou avec ceux qu’on aime dans un contexte où la pression religieuse ou commerciale a été évacuée.

Par exemple, au lieu d’un grand sapin décoré, on peut opter pour des bricolages et des dessins, qu’on pose sur les murs de son logement. Des messages qui nous ressemblent et qui nous réconfortent. À chacun de trouver ses messages qui font du bien!

Aussi, on peut se faire plaisir en allant à l’inverse de la tendance à remplir sa maison en faisant un beau ménage et en récupérant de l’espace de vie, pour nous et non pour les choses. Un grand ménage du printemps, juste à temps pour les Fêtes, pour ainsi dire. En général, on vit mieux quand notre espace de vie est optimisé pour nous et non pour nos choses qui, trop souvent, ne font que trainer là sans qu’on les utilise. Imaginez vous faire ce beau cadeau d’un logement plus aéré et accueillant. Ça aide à mieux vivre et aussi, à se valoriser davantage. Tant qu’à ne rien pouvoir se payer, pourquoi ne pas jouer cette carte une étape plus loin en “vivant, plus léger”?

Alors avec ces petits trucs, on a de belles décorations qui ne coûtent presque rien et un espace de vie plus aéré. Quand même bien pour un budget à peu près inexistant, pas vrai?

Après ça, il ne faut pas oublier d’imiter les riches avec leurs “réseaux de contacts“. Oui, c’est un énorme problème chez les pauvres, ils ont tendance à s’isoler et négligent leur réseau. Souvent parce qu’ils ont un peu honte de ne pas être devenues les personnes qu’on pressentait qu’elles deviendraient. Qu’importe les raison, les pauvres du Québec doivent briser leur isolement et connecter avec des gens qui viendront à constituer leur réseau.

C’est un point extrêmement important parce que ce réseau, s’il est bien ficelé, permet de créer une sorte de filet social où les bon coups peuvent être célébrés et les mauvais coups, eux, peuvent être discutés et parfois, amortis (par l’intervention d’un ou plusieurs membres du réseau).

Pas besoin que ce soit formel, juste un réseau de contacts qui apprécient les échanges, les beaux moments et la simplicité. De l’appartenance à ce réseau, vous dériverez de la force et ça facilitera la reconstruction de votre estime, pour vous-mêmes.

Si on résume, on a pris la peine de décorer son logis, avec des flocons de neige en papier, des mots qui réconfortent et peut-être même des bricolages qui nous parlent, on a fait un bon ménage dans notre aire de vie et là, on se retrouve entre connaissances, pour oublier la solitude et se rappeler qu’on appartient, nous aussi, à cette société.

Certes, les pauvres n’ont pas de belle grosse maison dans les quartiers huppés et n’ont pas, non-plus, les autos de luxe à la porte mais les pauvres sont des humains qui méritent autant de vivre et d’aspirer au bonheur que les riches. Mais pour y arriver, les pauvres doivent avoir la force de se construire une réalité alternative où leurs moyens financiers (ou leur pouvoir) ne deviennent pas une source d’humiliation subtile. Le fait d’appartenir à la race humaine devrait suffire pour exiger l’égalité des chances et une répartition équitable des ressources, en société… ce qui n’est absolument pas le cas, en ce moment.

Pourquoi ne pas jouer un tour à Noël, cette année?

Allez-y, dites non au Père Noël et à ses mensonges. Dites non aux religions et aux commerçants qui n’ont pas votre meilleur intérêt à cœur.

Choisissez de vous faire plaisir, à votre mesure.

Si vous en avez, choisissez vos enfants. Écoutez-les. Jouez à Tic-Tac-Toe avec eux, sur une feuille de papier. Allez marcher avec eux, dehors. Complimentez leurs dessins. Intéressez-vous à leurs rêves. Apprenez à les comprendre. Faites l’effort qui aidera à transformer leur vie pour le mieux.

Faites la même chose avec les êtes chers. Ça peut être un(e) conjoint(e). Donnez-vous le temps de les écouter. De les voir sous un autre jour, moins stressé et plus intense.

En gros, centrez vos actions sur la force-vive de votre humanité.

Trompez les menteurs et les manipulateurs à leur propre jeu de déception, à l’occasion des Fêtes et refusant de vous abreuver à leur fontaine idéologiquement toxique pour revenir à l’essentiel… pour revenir, à vous.

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Oui, dès le moment où vous allez vous intéresser à l’univers sans fin de force et de beauté qui se trouve (et a toujours existé) à l’intérieur de votre cœur, ceux qui veulent vous contrôler et vous dire quoi penser vont frapper un mur. Ils ne seront plus capables de vous contrôler, de vous humilier et de vous imposer leur vision du monde.

Oh… la victoire que vous allez ressentir quand vous allez vous être choisi, en tant qu’humain, unique, créateur et responsable, comme le dirait le conférencier Stéphane Ruest, vous allez avoir changé votre vie et vous allez avoir repris votre pouvoir, au lieu de le laisser —bêtement— aux autres.

  • Le gouvernement ne vous aimera plus parce que vous ne serez plus un rouage qui engraisse ses fonctionnaires.
  • La religion vous maudira parce que vous cherchez votre vérité au cœur de votre propre conscience, pour vous faire le cadeau d’une pleine réalisation, à l’extérieur de leurs cadres de pensées, souvent étroits et toxiques.
  • Les commerçants vous haïront parce que vous conservez vos sous et refusez de tomber dans le piège de la surconsommation.
  • Vos amis artificiels ou des membres de votre famille qui vous mangent votre énergie vous fustigeront parce que vous vous éloignez de leur cercle d’influence et vous prédiront tous les malheurs de la Terre si vous cessez de les côtoyer et de vous laisser manger la laine sur le dos.

Et pourtant…

Vous ne vous serez jamais senti aussi bien.

Vous vous serez choisi, dans ce qu’il y a de plus noble, de plus beau et de plus inclusif, pour vous et ceux qui méritent vraiment de faire partie de votre vie.

Ce message d’espoir, au moment où le temps des Fêtes mobilise les forces vives de notre société québécoise, vous ne l’entendrez NULLE PART AILLEURS.

Ceci est un blogue indépendant qui n’a aucun compte à rendre, à personne.

Si vous croyez que ce message doit être lu par tous les Québécois, alors partagez-le dans les réseaux sociaux et faites-le aussi souvent que nécessaire pour ouvrir les yeux de ceux qui souffrent et qui ne comprennent pas encore que les toutes petites choses qu’on change SONT le changement.

Vous avez tout le loisir de réussir votre vie, à votre rythme, à votre mesure et selon vos propres préférences, dans le respect de votre propre personne mais aussi, dans le respect des autres qui ont la sagesse de vous respecter, en retour.

Entourez-vous de ceux qui ont pris conscience de leur propre pouvoir et qui vivent selon des principes plus simples, plus humains. Éjectez les autres de votre vie, à moins qu’ils ne soient en train de sortir de la matrice de contrôle social et recherchent votre guidance pour y arriver. Les autres, les manipulateurs qui se valorisent en humiliant les autres, même subtilement, cessez de leur donner votre pouvoir et votre bonheur… éloignez-vous d’eux, le plus vite et le plus définitivement possible.

Ça en fait des choses à assimiler avant les Fêtes mais je fais appel à votre intelligence, à votre bon jugement et à votre désir de vous réaliser.

J’ai confiance de faire le bon choix et de vous tendre la main vers un monde qui vous ressemble parce que c’est vous qui l’aurez créé, à votre image.

Ne laissez pas les autres bâtir une matrice de contrôle autour de vous pour ensuite vous imposer une fête qui ne vous appartient pas mais qui, comble de l’ironie, célèbre votre asservissement, dans leur monde artificiel de médiocrité relative, en toutes choses, où eux-seuls s’enrichissent, sans fin.

C’est lourd comme texte mais je vous sais capables de comprendre parce que vous vivez cette réalité manipulée, à tous les jours.

Et vous continuerez de la vivre —que dis-je, de la subir et d’en souffrir— tant que vous DONNEREZ votre pouvoir, aux autres.

Ne soyez pas le proverbial “punching bag social” des riches et des puissants. Créez votre propre vie à votre image et ils perdront leur emprise. Cessez d’être à leur service. Soyez à votre service.

Juste pour voir, changez votre vie selon ce que vous venez de lire et vous ne voudrez plus jamais retourner dans le fond de ruelle où les riches et les puissants vous ont placé. Debout, vous verrez plus loin que lorsque vous acceptiez de vous tenir à genoux, la tête baissée, devant ces maîtres du monde qui vous utilisent, de manière largement inhumaine.

Montrez au monde entier à quel point notre monde peut être beau lorsqu’on se met à refuser les mensonges de la matrice de contrôle pour les remplacer par les vérités de notre cœur.

Au Québec, on a la chance de pouvoir affronter ce qui nous tyrannise… ce serait bête de rester immobiles et serviles, non?

Alors “oui aux Fêtes” mais à notre mesure!

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