Nous sommes le changement

Pendant combien de temps croyez-vous que la mouture actuelle du système de contrôle de la super-élite sur les masses peut durer?

Entre les efforts délibérés des grands médias pour nous endormir et nous hypnotiser pendant qu’ils décident du sort des grands enjeux, de par le monde et notre incapacité à voir qu’il existe d’autres voies que celle toute tracée par leurs stratèges machiavéliques, il y a notre conscience qui nous confirme qu’en ce moment, le système ne fonctionne pas pour nous.

En revanche, le système dans lequel nous courons comme des rats dans une course folle fonctionne à merveille pour la super-élite qui s’enrichit pendant que nous continuons sans cesse de nous appauvrir, individuellement et collectivement.

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Il y a quelques gagnants dans le système actuel mais les emplois deviennent des jobines et le temps-plein d’auparavant se transforme en temps-partiel pour des centaines de milliers de travailleurs qui passent à des emplois sans aucune sécurité dans les services, au sens large.

L’innovation est étouffée parce que la super-élite s’accommode tellement bien dans le statu-quo actuel où rien ne concurrence leur empire érigé en pseudo-religion commerciale où personne n’a le droit de remettre leur pouvoir en question.

Par exemple, auriez-vous une oreille attentive de la part de votre député si vous alliez vous plaindre des intérêts indécents réclamés par les banque, via leurs cartes e crédit? Croyez-vous vraiment que les politiciens, pourtant élus par le peuple, vous écoute? Ce sont eux qui continuent de maintenir le taux d’intérêt usuraire à un taux supérieur à 60% rendant un taux d’intérêt, disons, de 59% légal! Oui, à 59% ou même 60%, c’est un intérêt 100% légal… quel politicien peut croire à ça?

Votre député croit tellement à la normalité d’un taux d’intérêt à 60% qu’il ne se lèvera jamais en chambre pour le dénoncer. Pourquoi? Parce que le vrai pouvoir appartient aux maîtres du jeu qui impriment de l’argent qui n’a de valeur que celle qu’on veut bien lui attribuer. Les maîtres ne tolèrent aucun écart et s’attaquer aux banques, pour un politicien, peut signer la fin de sa carrière politique ou pire, de sa vie. Les maîtres ne tolèrent pas les chiens qui mordent! Ils veulent le contrôle absolu. Aucune tolérance pour les attaques contre leur système qui prospère dans cette ère de statu-quo.

Les choses évoluent et en même temps, elles n’évoluent pas.

Obtenir un prêt pour une petite (ou même grande) entreprise est devenu prodigieusement difficile. L’élite ne tolère pas que de nouvelles idées viennent remettre en question son pouvoir sur tout ce qui meuble nos vies.

De leur point de vue, nous devons avoir le matériel nécessaire pour tourner le boulon, pour ainsi dire mais pas pour créer une alternative à ce boulon, rendant caduque le fait de le tourner et donc, le lien de pouvoir de la super-élite sur la plèbe qui vit de chèque de paie en chèque de paie, sans avoir de temps pour vraiment prendre du recul et se réaliser, dans leur vie.

Et cette vie, c’est aussi la vôtre, pas seulement celle des membres de la super-élite.

Ce serait triste d’être passé à côté de votre vie et de tout ce que vous aviez de formidable à offrir à ce monde parce que vous n’arriviez même pas à vivre décemment malgré tout votre travail.

Que vous soyez au bas de l’échelle ou au milieu, le système actuel où vous devez chaque dollar que vous gagnez, plus les intérêts unilatéralement profitables aux riches, ne travaille pas pour vous. Ce système a été conçu par la super-élite, pour la super-élite.

Le remettre en question, c’est attaquer une structure qui tente de se cacher pour laisser toute la place aux conflits inventés de toute pièce qui nous gardent occupés et intéressés à tout, sauf à la base de ce système de contrôle total de notre vie économique et sociale.

Pourquoi parler de changement dans le titre de ce billet?

Parce que le changement, ça commence avec vous.

Oui, vous.

En anglais, le mouvement “We are change” ou en français “Nous sommes le changement” se veut un pont vers un monde où la coopération remplace la compétition coupe-gorge qui a cours, en ce moment.

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Pour changer le monde, il suffit de prendre le plein contrôle de sa personne, en débutant avec un examen de conscience pour voir à quel point nous sommes loin de nos idéaux. Une fois fixés sur notre objectif commun de créer un monde meilleur, nous pouvons collectivement cesser de perdre notre temps, notre santé, notre imagination et nos efforts à faire tourner un système qui ne nous amène rien de plus que le strict minimum… et encore!

Il y a certains individus qui s’enrichissent dans le système actuel mais s’ils caressent leur fortune, les banquiers savent que l’argent leur appartient et qu’ultimement, ils sont les grands propriétaires de tout ce qui a une valeur notée via leurs billets. Que ce soit à leur nom ou au nom d’un autre leur importe peu car avec le temps, une large part de cet argent finit par leur revenir car la super-élite a placé l’équivalent technique de péages, tels que ceux qu’on retrouve sur certains tronçons de route, partout dans le système bancaire et commercial. Ils contrôlent les flux monétaires alors au fil du temps, l’argent des autres finit par leur passer entre leurs mains où ils se servent, en frais et en intérêts, à chaque fois.

Enfin bref, il vous appartient de vous faire votre propre idée à propos du monde dans lequel on vit où certes il y a des avantages et de belles expériences, d’abord créées par les individus qui tentent l’impossible pour repousser les limites de notre système de contrôle mais il y a une main insidieuse qui nous blesse, économiquement et socialement.

Ignorer cette main qui tente de se cacher parmi les ombres serait bien naïf. Au contraire, il faut exposer la tendance lourde de concentration sans précédent de la richesse entre les mains d’une super-élite pour comprendre à quel point il est urgent d’opérer un changement sur soi-même pour amener des changements constructifs, surtout en matière de coopération, à notre vie et son cadre.

Soyez le changement.

Dans le plus grand respect de vous-même et des autres, devenez celui ou celle que vous savez être lorsque vous écoutez votre voix intérieure.

Il y a toutes sortes de changements mais à Montréal, alors que les emplois deviennent progressivement plus précaires et que les salaires subissent une importante pression à la baisse, au privé, il importe de réfléchir sur notre sort et combien la coopération peut nous amener infiniment plus que la concurrence qui, en ce moment, ne nous sert pas bien.

L’avarice, la pauvreté, les inégalités, la destruction de l’environnement, les guerres… ça vous ressemble, tout ça? Posez-vous des questions, nous sommes en mouvement, certes mais nous méritons mieux que ça.

Si l’avenir vous appartenait, comment le verriez-vous?

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