Habiter à Montréal, c’est bien beau mais c’est dispendieux.
Au moment où les candidats aux élections municipales vantent les mérites de la métropole afin de faire sortir le vote, en leur faveur, le problème de l’accession à l propriété semble passer sous le radar.
Le problème de la non-accession à la propriété, à Montréal et surtout pour les jeunes familles des classes moyenne ou pauvre est pourtant criant. Bien plus qu’ailleurs au Canada où les jeunes familles sont majoritairement propriétaires et non locataires.
En maintenant les jeunes familles dans les logements, les politiciens municipaux, provinciaux et fédéraux prouvent que la question ne les intéresse pas assez pour donner un coup de barre salutaire qui leur permettrait, enfin, de s’extirper du piège locatif.
Pourquoi la location de son logement serait-elle un piège? Parce qu’une jeune famille a besoin d’une maison pour assurer une certaine valeur résiduelle à son patrimoine. Grâce à une maison, la jeune famille dispose d’un milieu de vie plus adapté pour s’épanouir pleinement et financièrement, c’est encore le meilleur moyen pour épargner… et s’enrichir.
Une fois pris au piège de la location de leur logement, les jeunes familles n’arrivent plus à s’en sortir à moins de recevoir les fruits d’un évènement de vie, comme un héritage ou un gain à la loterie. Pourquoi les jeunes familles sont-elles livrées à elles-mêmes malgré l’évidence qu’il leur faudrait de l’aide pour sortir du piège locatif? Assurément parce que les politiciens profitent de la situation actuelle grâce à de généreux donateurs à leurs campagnes de financement qui tirent une part de leurs revenus des innombrables tours à logements, véritables cages à poules où la qualité de vie est médiocre, au mieux.
Et les jeunes familles paient le prix fort, pour ces cages à poules.
Studios, 2 et demie, 3 et demie et 4 et demie sont offerts à prix d’or parce qu’ils sont toujours proche de quelque chose ou loin d’autre chose. Il n’y a plus d’occasions de payer moins à l’heure où les prix sont fixés par de grands opérateurs de parcs immobiliers. Ces riches propriétaires se défendent bien d’être en collusion les uns avec les autres mais comme par hasard, les prix pour louer leurs logements s’apprécient grandement à chaque fois que l’un d’eux se libère et ce, en plus des augmentations annuelles qui dépassent sans gêne les maximums suggérés par la très molle Régie du logement du Québec.
Enfin bref, pour les propriétaires qui essaient tout le temps de se donner des airs de victimes qui ne font jamais assez d’argent, c’est le party et n’ayez aucun doute qu’ils jouissent d’un train de vie qui éclipse complètement celui des jeunes familles qui se saignent à blanc pour payer leurs loyers, mois après mois, sans aide et sans pitié.
Au pire, le propriétaire peut vendre son bloc et s’en tirer avec un énorme montant mais la jeune famille locataire, elle, n’aura rien d’autre qu’une éviction si elle n’arrive plus à payer son loyer.
Et les politiciens ont le culot de prétendre que tout va bien. Encore des mensonges pour excuser leurs “amis” propriétaires qui financent leurs partis politiques pour continuer à avoir l’essentiel des avantages, en matière d’enrichissement personnel.
Ça va tellement mal à Montréal qu’on peut affirmer que c’est la capitale canadienne de la non-accession à la propriété.
Tout un honneur!
Des centaines de milliers de jeunes familles prises au piège dans des logements MÉSADAPTÉS pour elles et sans cesse plus dispendieuses, sans égard à leur capacité de payer.
Cessez de croire aux contes de fées parce qu’à chaque année, sans aucune pitié et à peu près en tout impunité, les propriétaires vont avoir un malin plaisir à augmenter les loyers, au maximum mais juste assez bas pour éviter que le locataire juge qu’il soit pertinent d’amener la cause à la Régie du logement… autrement dit, c’est encore une histoire de riche qui profite éhontément du pauvre et e son manque de temps à pouvoir défendre son droit à un logement au juste prix.
Et vogue la galère!
Les grands médias ne parlent pas des gens des classes moyenne et pauvre qui voudraient s’extirper du piège des logements. C’est bien plus “tendance” de parler de “développement économique”! Ce développement qui se fait sur le dos, notamment, des jeunes familles.
Il est temps que nos politiciens se relèvent les manches pour mettre fin au racket d’extorsion locative, à Montréal. Il y a beau exister des alternatives au logement, lorsqu’elles sont hors d’atteinte pour une majorité de gens, ça devient une forme d’extorsion pour ceux qui sont pris au piège.
C’est bien connu que les jeunes familles des classes moyenne et pauvre se font manger la laine sur le dos sans rien dire, souvent parce qu’elles n’ont pas le temps ou sont trop épuisées pour le faire mais là, à Montréal, il faut que ça change parce que l’abus est évident et en tout point, révoltant.
Avis aux riches propriétaires de cages à poules locatives, à Montréal… vous êtes la honte du Québec et votre abus des jeunes familles et de leur condition économique sans cesse plus fragilisée devrait vous discipliner mais on sait tous que vous brûlez d’envie de continuer à les “augmenter”, à chaque année, sans aucune pitié.
Qu’importe votre opinion sur le sujet, il n’en demeure pas moins que l’accession à la propriété, à Montréal, c’est une grosse farce. Un projet qui n’intéresse pas les politiciens et qui détruit les chances des jeunes familles d’accéder, un jour, à une situation financière moins contraignante.
Les logements en tant que mécanisme de contrôle social. Les riches contre les pauvres. Et les riches gagnent la partie.
Quelle épouvantable carnage anti-jeunes et anti-familles… Montréal, coûteuse ville locative qui fait honte au Canada… et au Québec.
Une réponse
Au fond, les logements sont principalement des mécanismes de concentration de la richesse, des pauvres et des membres de la classe moyenne vers les riches.
Les riches reçoivent les loyers qui servent à payer AUTOMATIQUEMENT les hypothèques de leurs immeubles à revenu pour lesquels à peu près toutes les améliorations sont déductibles et donc, payables par l’ensemble des contribuables.
C’est un énorme racket qui profite aux riches en abusant des autres, au grand jour.
Et personne ne semble s’en plaindre alors que c’est un énorme problème social où une poignée de propriétaires sont astronomiquement riches et tous les autres survivent, d’un chèque de paie à l’autre, sans filet de sécurité.
La situation actuelle de glorification de la location ne peut plus durer. Il faut revenir à un modèle où les gens qui le veulent peuvent accéder à la propriété.