Nominations libérales au Conseil des ministres de Philippe Couillard

Philippe Couillard a dû faire des choix pour constituer son Conseil des ministres et aussi les membres de son trio économique que son duo-santé ont obtenu de prestigieux mandats ministériels.

Entouré de ses 26 ministres, 8 femmes et 18 hommes, le nouveau premier ministre du Québec dirigera la province au cours des prochaines années. Comme 12 de ces nouveaux ministres l’ont déjà été, le caucus libéral devrait se dérouler rondement, dès la première rencontre.

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En septembre 2012, Pauline Marois n’avait nommé que 23 ministres péquistes ce qui découle peut-être du fait qu’elle avait fait élire moins de députés.

Ils viennent d’être nommés et assermentés que déjà, les Québécois s’attendent à des résultats de la part de ces ministres qui vont devoir prouver qu’ils ne se comportent de manière questionnable comme ça s’est trop souvent produit, sous la gouverne de Jean Charest, avant septembre 2012.

Voici dont les députés libéraux qui accèdent, depuis 14h30, aujourd’hui, à de prestigieux postes de ministres, dans le gouvernement Couillard…

  • Lise Thériault  — devient vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique (poste très important);
  • Carlos Leitao — prend la tête du ministère des Finances et devra présenter un budget d’ici l’été (le côté politique de l’emploi devrait être plus difficile que le volet économique);
  • Martin Coiteux — devient président du Conseil du trésor, ministre responsable de l’administration gouvernementale et de la révision des programmes (il devra dire non à plusieurs fonctionnaires s’il veut contribuer à équilibrer le budget);
  • Gaétan Barrette — nommé ministre de la Santé et des Services sociaux;
  • Yves Bolduc — nommé ministre de l’Éducation, des Loisirs et du Sport, de l’Enseignement supérieur et de la Science (pas certain si c’est une bonne idée mais on verra);
  • Sam Hamad — devient ministre du Travail et responsable de la région de la Capitale nationale (une récompense pour avoir appuyés Philippe Couillard, lors de sa course à la chefferie, si l’on se fie aux apparences mais bon, ce n’est peut-être pas ça, non-plus);
  • Jean-Marc Fournier — devient ministre responsable des Affaires intergouvernementales (il aurait probablement été plus utile au Conseil du trésor mais comme c’est un batailleur, il pourrait livrer une bonne performance, s’il donne le meilleur de lui-même);
  • Christine St-Pierre — devient ministre des Relations internationales et de la Francophonie (on verra si elle saura défendre efficacement le français);
  • Pierre Moreau — devient ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du Territoire (très heureux qu’il ne soit plus aux transports);
  • Robert Poëti — devient ministre des Transports et responsable de la région de Montréal (on aurait pensé que son passé-policier aurait été pris en compte mais non, il va aux transport… c’est un peu une surprise);
  • Kathleen Weil — devient ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (c’est quoi ça, l’inclusion?);
  • Hélène David — devient ministre de la Culture et des communications et de la protection et de la promotion de la langue française (promotion de la langue? C’est la seule langue officielle de la province… drôle de choix pour le titre);
  • Stéphanie Vallée — devient ministre de la Justice et de la Condition féminine (personne à la condition masculine, c’est ordinaire);
  • Jacques Daoust — devient ministre de l’Économie (il va falloir qu’il évite de distribuer des bonbons qui ne créent pas de richesse pour la province);
  • Francine Charbonneau — devient ministre des Aînés et de la Famille (gros défis pour la condition des aînés);
  • David Heurtel — devient ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la lutte aux changements climatiques (lutte aux changements climatiques? Voyons donc, c’est pas la responsabilité du Québec, cet enjeu-là);
  • Pierre Paradis — devient ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et et de l’Alimentation (il doit défendre notre autonomie agro-alimentaire);
  • Dominique Vien — devient ministre du Tourisme (notre dollar coûte moins cher aux Américains alors nous aurons moins de difficulté à nous vendre à notre voisin du Sud);
  • Pierre Arcand — devient ministre de l’Énergie, des Ressources naturelles et du Plan Nord (bien hâte de voir s’il vendra nos ressources naturelles à rabais à des transnationales étrangères, sans égard à notre environnement et aux conséquences de la pollution toxique des grandes exploitations minières);
  • François Blais — devient ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale (le système fait principalement la promotion du salaire minimum alors il n’y a pas grand chose à s’attendre, de ce côté-là… bureaucratie et inefficacité, à l’infini);
  • Laurent Lessard — devient ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs (à quand une véritable approche de “culture de nos ressources” et non de pillage, au profit des transnationales étrangères?);
  • Geoffrey Kelley — devient ministre responsable des Affaires autochtones (les milliards pour les “compenser”, sur le dos des contribuables);
  • Jean D’amour — devient ministre délégué aux Transports et à l’Implantation de la Stratégie maritime (ça devrait être intéressant de voir s’il a vraiment de la vision pour cette implantation plutôt complexe);
  • Lucie Charlebois — devient ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la Jeunesse et à la Santé publique (une autre surprise et là, on verra si elle a vraiment à cœur les besoins des clientèles ou des lobbys d’intérêts privés qui veulent faire du profit sur le malheur des clientèles vulnérables);
  • Luc Blanchette — devient ministre délégué aux Mines (il aurait intérêt à voir au profit des Québécois et non à celui, souvent unilatéral, des transnationales étrangères qui viennent prendre nos ressources, généralement non-renouvelables);
  • Jean-Denis Girard — devient ministre délégué aux Petites entreprises (belle surprise mais on s’attend à une diminution très importante de la bureaucratie étouffante qui est imposée aux PME québécoises, incluant la double fiscalité);
  • Stéphane Billette — devient le whip du gouvernement (tel que tel, sera au Conseil des ministres); et
  • Nicole Ménard — nommée présidente du caucus du parti du gouvernement (elle sera, elle aussi, au Conseil des ministres).

Les citoyens québécois ont hâte de voir comment les nouveaux ministres s’acquittent de leurs tâches.

Déjà, la nouvelle ministre Thériault accorde des entrevues où elle insiste sur l’intégrité de cette nouvelle législature libérale. Elle rappelle aussi qu’elle intensifiera la lutte au crime organisé. Espérons qu’elle remplira correctement les devoirs de sa charge.

Le Québec a besoin de prospérité, d’intégrité et d’espoir.

Philippe Couillard et sa nouvelle équipe ministérielle auront l’occasion de nous prouver si toutes leurs promesses rendues publiques durant la campagne électorale peuvent devenir réalité, sous leur gouverne.

Bravo aux députés libéraux qui viennent de recevoir d’importantes responsabilités et souhaitons qu’ils aient toujours à cœur l’intérêt du plus grand nombre et non celui de groupes d’intérêts privés qui aiment se coller au pouvoir.

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