Vous ne connaissez pas Jonathan Julien? C’est l’actuel ministre caquiste de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec.
Le mardi, 21 janvier 2020, il a réagi au rapport intitulé “État de l’énergie au Québec 2020” de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie d’HEC Montréal, dont les auteurs sont Johanne Whitmore et Pierre-Olivier Pineau. Deux individus profondément rompus à la guerre ouverte au carbone. Les conclusions de leurs rapports sont d’ailleurs hautement prévisibles à savoir que la guerre au carbone n’est jamais suffisante, pour eux.
Réagissant à l’une des observations du rapport, Jonathan Julien a déclaré “On a un besoin de changement de comportements” en référence aux achats de véhicules utilitaires-sport (VUS) par les automobilistes québécois.
Le rapport d’HEC Montréal tente de convaincre que les tendances de consommation au Québec sont contraires aux objectifs énergétiques et de réduction de gaz à effet de serre (GES) et Julien tombe dans le piège de la rhétorique anti-carbone qui attaque de front les choix de consommation des Québécois, en matière d’achat de véhicules, dans ce cas-ci.
Si c’est bon pour minou, c’est bon pour pitou
Mais voilà, Jonathan Julien ne prêche pas par l’exemple.
Dans l’émission du matin de Maurais Live, à la station CHOI Radio X de Québec, un co-animateur a fait une recherche dans le Registre des droits personnels et réels mobiliers (RDPRM) du Québec et a trouvé (après avoir dépensé 10$) que Jonathan Julien avait signé un contrat pour un VUS, le vendredi, 3 janvier 2020, à 9h00.
Il s’agirait, selon les informations dans le RDPRM du Volkswagen Tiguan Highline 2019. C’est le Tiguan le plus dispendieux de la gamme. Et il est clairement présenté comme un VUS, dans le site web de Volkswagen.
Ainsi, s’il n’a fallu que 18 jours pour que Jonathan Julien passe d’acheteur de VUS à donneur de leçons aux automobilistes québécois, ça tend à démontrer que ses bottines ne suivent pas ses babines.
Autrement dit, si un VUS est bon pour le ministre Jonathan Julien, pourquoi ce ne serait pas bon, aussi, pour d’autres Québécois?
Pourquoi embarquer dans la dérive verte des auteurs d’un rapport subventionné par le gouvernement du Québec qui a pour but de culpabiliser les Québécois sur leur choix pro-VUS?
Il semble que Jonathan Julien ait oublié qui a élu la CAQ… et qu’ils conduisent de plus en plus des VUS. Exactement comme lui!
Les verts qui sont en guerre contre le carbone ne trompent plus personne.
La vérité à propos de la folie anti-carbone
La guerre au carbone n’est qu’une manipulation de haut-niveau pour taxer massivement les citoyens, aussi bien au Québec qu’au Canada.
Au Québec, le marché du carbone est une arnaque totale qui nuit à notre économie en s’acharnant obstinément sur la carbone pendant que quelques 50,000 produits chimiques (largement non-testés) continuent d’envahir nos vies, avec les conséquences très réelles sur notre santé.
Le marché du carbone québécois qui est faussement présenté comme un “outil pour la croissance” demeure un spectaculaire vide-poche mais du coup, ça créé des emplois pour les verts qui donneurs de leçons. La belle affaire mais pas pour les citoyens qui paient pour se faire mettre des bâtons dans les roues. Bâtons que n’ont pas les plus grands pollueurs mondiaux, comme l’Inde et la Chine, en passant.
C’est encore pire au Canada avec Justin Trudeau qui n’est que l’extension des politiques mondialistes et anti-occidentales des Nations unies. En effet, les Canadiens paient pour la tarification du carbone où l’industrie paie, certes (dans un premier temps) mais du coup, en profite pour relayer ce nouveau coût (de production) aux consommateurs.
Au Québec comme au Canada, l’arnaque du carbone enrichit les verts et appauvrit tous les autres citoyens.
La guerre au carbone est une opération de taxation. C’est du contrôle de l’État sur la libre-entreprise.
Nous avions déjà des lois efficaces pour stopper les pollueurs mais là, il y a une obsession anti-carbone parce que c’est l’agenda de l’ONU qui fait unilatéralement payer l’Occident pendant que les pays dits émergents, comme l’Inde et la Chine peuvent polluer, à volonté et sans réserve, consolidant du coup leur croissance économique.
En anglais, on appelle ça un “cash grab” ou en français, “une passe de cash”.
Les citoyens sont perdants sur toute la ligne avec cette folie furieuse anti-carbone qui, disons-le, n’a à peu près aucun impact au plan global.
Heureusement, les citoyens comprennent de plus en plus à quel point l’hystérie anti-carbone n’a aucune crédibilité, surtout dans un monde qui pollue sans limite, ailleurs.
C’est dommage de constater que le ministre Jonathan Julien, lui, tombe dans le piège anti-carbone, comme un novice. Il devient complice de la guerre contre les citoyens, via la culpabilisation à outrance basée sur une religion verte hors de contrôle.
Les VUS gagnent en popularité
Selon le rapport des HEC, les ventes de camions (une catégorie qui comprend les minifourgonnettes, les VUS et les camionnettes) ont augmenté année après année, au Québec passant de 182,465 unités en 2012 à 294,491 unités, en 2018 soit une augmentation de 61%.
Les raisons d’opter pour un VUS sont nombreuses, particulièrement au Québec où les routes sont ruineuses (à l’année) pour les petits véhicules qui brisent plus facilement et où les hivers rigoureux deviennent un argument de taille pour un véhicule plus habile sur les routes enneigées et glacées.
Aussi, avec un VUS, il y a de la place pour la famille, les épiceries, les articles de sport et autres items de la vie courante qui bénéficient du surplus d’espace, dans un véhicule de plus grande taille.
Aucune surprise, donc que Jonathan Julien ait choisi un VUS pour ses propres besoins.
Le problème, c’est quand il veut faire la leçon aux Québécois sur leur choix pro-VUS alors qu’il vient d’en acheter un, pour ses propres besoins!
S’il faut passer à une propulsion électrique, allons-y mais il faut cesser de casser du sucre sur le dos des Québécois qui font un choix sensé, pour eux, en matière de véhicule.
Les VUS se vendent parce qu’ils répondent à un besoin réel, pour un grand nombre d’automobilistes. Et il se trouve que si plus d’automobilistes en avaient les moyens, ils troqueraient volontiers leur petite voiture pour un VUS où, enfin, ils se sentiraient vraiment en sécurité en plus d’avoir l’espace dont ils ont réellement besoin.
Il faut en finir avec la verdoyance insultante pour l’intelligence des Québécois.
La guerre au carbone n’est qu’une vile attaque contre les citoyens occidentaux, spécifiquement parce que les fins observateurs auront remarqué que le reste du monde, lui, n’est absolument pas embêté par l’hystérie anti-carbone.
Alors voilà, si Jonathan Julien décide d’être le ministre de l’Environnement pour tous les Québécois, il commencera par être honnête avec ses concitoyens et il prendra leur point de vue en compte au lieu de s’enlisser dans la religion verte qui carbure à la démesure et à la culpabilisation outrancière des citoyens.