Nous avons tous entendu parler de Sir Tim Berners-Lee, celui qui a mis au monde le “World Wide Web” en liant le principe d’hypertexte avec l’internet d’alors, en 1989, qui comprenait déjà le TCP et le DNS.
Jusqu’à tout récemment, il jouissait d’une excellente réputation auprès des internautes mais là, c’est moins clair.
Il semble, selon Tim Berners-Lee qu’il y ait “trop de désinformation“, dans le web — des sujets aussi controversés que les vaccins ne méritent pas, à son avis, qu’on accorde la plein liberté d’expression à tous ceux qui en parlent alors, il propose d’instaurer un système de notation gradué qui permettrait de censurer tous les sites qui, selon un panel composé de fervants défenseurs des transnationales, ne méritent pas d’être rendus disponibles, pour le grand public.
C’est passablement ironique que ce soit Tim Berners-Lee qui, après avoir été le défendeur de la liberté d’expression pour de si nombreuses années, devienne aujourd’hui le grand promoteur de la censure!
Depuis de trop nombreuses décennies, les compagnies pharmaceutiques, d’armement et du secteur financier ont volé, empoisonné et abusé des gens sans réserve et voilà que, grâce au volte-face de “Sir” Berners-Lee, ils pourraient réussir à censurer tous les sites web qui les dénoncent.
Le système de notation gradué (“rating system”) avancé par M. Berners-Lee promet de ratisser large et de couper totalement l’accès à tout site web jugé “controversé”, selon ses nouveaux amis milliardaires qui tolèrent très mal la critique, ouverte ou implicite.
Il va de soi que, via ce même système de censure, les transnationales se garantiront, à elles, une pleine liberté d’expression.
Grâce au “génie” de Tim Berners-Lee, les transnationales corrompues qui nourissent l’inflation, accentuent la pauvreté et concentrent la richesse dans les mains d’une poignée de privilégiés, pourraient bientôt avoir à leur disposition un outil technologique capable de fermer n’importe quel site web qui fait un usage “trop libéral à leur goût” de son droit à la liberté d’expression.
En fait, le simple fait d’écrire cet article dans imtl.com pourrait, un jour, contribuer à le faire censurer!
Alors pourquoi parler de cette inquiétante dérive vers une forme d’État policier global où la censure remplace tout débat d’idées? Parce que les enjeux dépassent de loin l’avenir de ce blogue… ça concerne tout le monde.
Si 1% des individus archi-riches de la planète peuvent désormais faire taire les autres 99% qui se mobilisent, via l’internet, pour faire sortir la vérité sur une foule de sujets, le monde entier pourrait sombrer dans une ère d’obscurantisme moderne sans précédent — et de cette proverbiale descente aux enfers, nous n’en voulons pas.
Alors, si vous croisez Tim Berners-Lee, cet anglais soudainement devenu ennemi de la liberté d’expression, dites-lui que son plan -carrément diabolique- jette un ombrage bien triste sur son œuvre qui, jusqu’à tout récemment, était fort honorable.
Citoyens, sachez que les riches et les puissants de ce monde veulent censurer l’internet et il semble que ce soit nul autre que Sir Tim Berners-Lee qui fixera “le gros cadenas” sur tout ce qui, dans le fond, vous intéresse vraiment.
Quel monde livrerons-nous à nos enfants si nous permettons une telle ineptie?
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