Djemila Benhabib à Montréal

Soutenir Djemila Benhabib

Les Québécois comprennent mieux que jamais la menace que représente l’Islam radical et sa Charia, la loi islamique hautement toxique contre tout ce qui nous caractérise, en tant que société occidentale libre et prospère.

C’est pour cette raison que l’attaque juridique de groupes de Musulmans contre l’auteure Djemila Benhabib a de quoi nous choquer.

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En gros, ce sont des individus qui se disent “religieux” —se réclamant de l’Islam— qui utilisent nos droits et libertés pour les retourner contre nous et détruire, un peu plus, la majorité qui, elle, ne veut rien savoir de l’Islam.

Puisque Djemila Benhabib se fait attaquer par des islamiste organisés, il faut la soutenir car elle livre, en ce moment, un combat qui nous concerne tous.

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Avant d’aller plus loin, voici une petite présentation historique pour mieux comprendre d’où vient Djemila Benhabib, l’auteure du livre “Ma vie à contre-coran”.

Née en Ukraine en 1972 d’une mère Chypriote grecque et d’un père algérien, Djemila a grandi à Oran dans une famille de scientifiques engagée dans les luttes politiques et sociales. Très tôt, elle prend conscience de la condition subalterne des femmes de son pays, de leurs douleurs et de leurs aspirations. Cependant, bien avant cela, elle réalise que la coloration singulière de l’union de ses parents dérange. Qu’importe! Son identité complexe est un héritage précieux qu’elle garde jalousement et enrichit perpétuellement. La mixité, elle l’assume et la défend, d’abord avec ses mots d’enfant puis, plus tard, avec ses choix de femme.

Curieuse de tout à l’école, elle questionne, interroge et interpelle… jusqu’à l’existence de Dieu. C’est déjà l’outrage, l’injure, l’hérésie et le blasphème.  On ne la condamne pas mais presque. Désormais, elle sait qu’il existe des « vérités absolues » et qu’il y a un prix à payer pour un mot de travers. C’est dans ce contexte qu’est née cette soif de liberté impulsée par un vent de révolte profond.

La suite…

On comprend que Djemila fait rapidement le constat que la religion n’apporte pas les bonnes réponses à ses questions existentielles. Elle combat pour son droit de penser à l’extérieur du cadre de pensée coranique et comme une majorité de Québecois, elle ne veut pas de l’Islam, dans sa vie.

Sans surprise, des Musulmans ont mal digéré certains de ses propos et se sont unis pour la poursuivre, devant nos tribunaux canadiens.

Voici pourquoi elle cherche présentement du financement

L’auteure et essayiste bien connue Djemila Benhabib, Prix international de la laïcité 2012, est poursuivie en justice par les Écoles musulmanes de Montréal pour certains de ses déclarations publiques qui seraient, aux dires de la poursuite, anti-coraniques. L’institution privée, subventionnée en partie par des deniers publics et qui a pignon sur rue à Montréal, véhicule des valeurs et des pratiques aux antipodes de celles de la société québécoise.

Étant donné les moyens disproportionnés dont dispose les Écoles musulmanes de Montréal en regard de ceux de Djemila Benhabib, il nous apparaît, nous du comité de soutien, que l’un des objectifs visés par cette poursuite est de plonger madame Benhabib dans une situation personnelle inextricable et de la faire taire. L’auteur de Ma vie à contre-Coran et de Après Charlie, vous le savez, milite depuis des années pour la liberté de conscience, la liberté d’expression et l’égalité hommes-femmes. L’une des facettes de son combat est également de mettre à jour les stratégies de l’islam politique et d’en dénoncer les ambitions hégémoniques.

Il est à souligner, dans cette affaire qui touche aux libertés fondamentales de notre société, que les adversaires de madame Benhabib organisent des assemblées afin de financer leur avocat, en l’occurrence Me Julius Grey.

Nous devons faire preuve de solidarité envers madame Benhabib car nous sommes d’avis que cette affaire dépasse sa simple personne. Elle nous concerne tous. Ce procès est politique. Nous vous invitons donc à contribuer à ce combat en faisant parvenir vos dons par l’entremise du lien Paypal que nous avons mis à votre disposition sur cette page ou encore par la poste aux adresses indiquées, l’un pour l’Amérique et l’autre pour l’Europe. Prière de libeller vos chèques au Comité citoyen pour l’égalité et la laïcité.

Par ailleurs les liens que vous trouverez sur cette page vous permettront d’en savoir davantage sur les détails de la poursuite, lesquels sont présentés de manière neutre. Vous trouverez également des informations sur un autre procès intenté contre madame Benhabib aux petites créances et qui s’est soldé par un jugement favorable à cette dernière.

Si tout se passe tel que prévu, le procès pour diffamation intenté contre madame Benhabib aura lieu en septembre 2016. Votre solidarité, à ce jour, s’est exprimée de façon exceptionnelle, ce qui nous a permis de faire face à toutes les démarches judiciaires qui accablent madame Benhabib depuis plus de deux ans maintenant. Mais il nous faut encore de nouveaux dons pour affronter le dernier droit. C’est pourquoi le Comité relance la campagne de financement.

[…]

Puisque le précédent crée le droit, une victoire des accusateurs aurait des conséquences très graves pour l’avenir de notre société, en particulier en ce qui concerne la liberté d’expression sur des enjeux qui concernent tout le monde et qui se doivent d’être débattus sur la place publique.

Par conséquent, soutenir Djemila Benhabib c’est :

Défendre le droit de critiquer les dogmes religieux, un droit acquis dans tout État laïque et démocratique.

Préserver la liberté de dénoncer un cursus scolaire, d’autant plus lorsque ce dernier est en place dans une institution recevant annuellement près de 500 000 dollars de l’État québécois.

Mettre en échec ce qui a toutes les allures d’un véritable djihad juridique visant à bâillonner la liberté d’expression.

Réaffirmer nos valeurs en tant que nation.

Hier, le chroniqueur souverainiste Mathieu Bock-Côté a publié ceci:

Notre amie Djemila Benhabib est la cible d’une offensive juridique pour la museler, pour la faire taire.

N’hésitons pas à la soutenir, et financièrement, si possible. En défendant sa liberté d’expression, vous défendez aussi la vôtre.

Djemila se fait essentiellement poursuivre parce qu’elle est contre le Coran, comme la plupart des Québécois et pourtant, on a encore le droit, légalement d’être “contre le Coran” mais des Musulmans ont retenu les services de l’avocat Julius Grey pour tester la “réceptivité” de nos tribunaux à leur “cause”.

Il s’agit d’un action en justice qui dure depuis quelques années et qui, à maints égards, n’a pas sa raison d’être. L’avocat Julius Grey se positionne, encore une fois, pour se remplir les poches avec une cause censée faire paraître les Musulmans comme des “victimes”.

Si les Musulmans du Québec aiment tellement leur Coran, qu’ils aillent vivre en Arabie Saoudite. Ils pourront y être lapidés autant qu’ils le souhaitent dans ce pays qui vient, encore récemment, d’embaucher sept (7) nouveaux bourreaux pour exécuter des gens, en plein rue et avec le plein support de la police saoudienne, lorsque nécessaire. De l’obscurantisme et de la barbarie. Tout ça au nom de l’Islam, cette religion de paix! Quel délire!

On répète: des bourreaux.

Parce que l’Islam est une “religion de paix“!

Hahaha!

Faut vraiment être de mauvaise foi pour prétendre que la religion qui embauche des bourreaux, sortis tout droit du Moyen-Âge, n’est rien d’autre qu’une “religion de paix”. Religion d’intolérance, plutôt.

Et nous, au Québec, il faudrait les tolérer. Ben voyons…

Alors si Djemila est visée par des Musulmans en amour avec leur vision moyenâgeuse du Coran, ces Musulmans s’attaquent aussi à une très grande majorité de Québécois qui disent NON à l’Islam radical et non à presque tous les préceptes empoisonnés de la Charia, cette loi islamique qui cache un sombre agenda politique contre quiconque n’est pas Musulman… et encore là, c’est une arme redoutable contre n’importe quel Musulman qui refuserait de jouer le jeu de l’Islam radical.

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Le Québec a un mode de vie occidental typique.

Occidental.

Pas Islamique.

Il n’est pas question de laisser des dogmes barbares, datant des Bédouins du désert, au 7e siècle. Le Québec ne veut pas “accommoder” l’Islam radical et le simple fait que nos tribunaux soient assez niais et mous pour admettre une action en justice contre Djemila Benhabib devrait nous alerter, de manière urgente à propos des percées CONTRE nos libertés.

Soyez forts et battez-vous pour une victoire de Djemila contre les Musulmans qui tentent de la museler. Vous vous battrez, en même temps, pour votre propre liberté.

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Une réponse

  1. Une immense victoire pour la liberté d’expression face aux islamistes

    Aujourd’hui, Djemila Benhabib passait devant la Cour d’Appel, face aux islamistes qui veulent la réduire au silence par des poursuites bayons. La justice a donné raison à cette brave québécoise d’origine algérienne qui lutte pour la laïcité et qui dénonce l’islamisation des politiciens québécois et canadiens.

    Voici un extrait du jugement rendu par la juge Carole Hallée:

    « Les propos de Djemila Benhabib sont au cœur de la raison d’être de la liberté d’expression, soit de favoriser la participation active aux débats sur des sujets d’intérêt public ayant un impact sur la prise de décisions d’intérêt social et politique. À défaut d’accorder autant de protection à la liberté d’expression dans un contexte de débat d’intérêt public, c’est la société qui subira un préjudice énorme. »

    Encore une preuve qu’on ne doit jamais renoncer à ses convictions et que l’on doit continuer de lutter, il y a encore de l’espoir.

    Mes respect à Mme Benhabib.

    Maikan

    Lien vers l’article du Journal de Montréal et cette note, ajoutée récemment:

    [Ajout, 8 mai 2017 : La demande d’appel des Écoles musulmanes de Montréal contre Djemila Benhabib vient d’être rejetée par la Cour d’appel.]

    La longue affaire Benhabib, que nous avons analysé comme étant bien plus que judiciaire dans un billet antérieur, vient enfin d’arriver à terme. Le rideau est enfin tombé. Voici que le jugement rendu par Me Carole Hallée indique :

    « Rien ne démontre que Djemila Benhabib avait le désir ou la volonté de causer de causer un préjudice à la réputation de l’École. »

    « Une personne raisonnable ne conclurait pas que les propos tenus en ondes par Djemila Benhabib sont diffamatoires, écrit la magistrate dans sa décision de 43 pages. Cette personne comprendrait qu’elle y exprimait de bonne foi son opinion honnête et sa croyance sincère, qu’elle est libre de partager ou pas. »

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