C’est à la mi-mars 2018 que le gouvernement libéral fédéral majoritaire de Justin Trudeau a fait connaître une nouvelle directive voulant “dé-genrer” les échanges avec les citoyens, sous prétexte de vouloir les “respecter”.
Dans cette simple entrée en matière qui ne s’adresse, pour l’instant qu’à Service Canada, on comprend que rien ne colle et que tout dérange, pour 99,999% des Canadiens qui, eux, se reconnaissent quand on les appelle “Monsieur” ou “Madame”.
Après sa première sortie où il a tenté d’expliquer que cette directive avait pour objectif de respecter les citoyens, il fallait voir le ministre libéral Jen-Yves Duclos tenter, pour une deuxième fois d’exposer la vision “dé-genrée” de son gouvernement. C’était après une réunion du caucus libéral et devant les caméras qu’il a fourni des explications sur le nouveau modus operandi que son parti a imposé à Service Canada. Et il n’a convaincu personne.
En fait, le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et député de la circonscription de Québec à la Chambre des communes, à Ottawa, a juste mis le feu aux poudres, encore plus.
Son plan de “dé-genrer” les échanges avec les citoyens est une réponse mur-à-mur à une lubie propulsée par des lobbys d’intérêts privés.
En clair, le gouvernement libéral de Justin Trudeau impose à la très, très, très forte majorité des Canadiens une règle irrespectueuse et sans logique pour plaire à un minorité infime mais jouant perpétuellement à la victime.
Irrespect
Commençons par le commencement.
Le fait de s’adresser à autrui avec “Monsieur” ou “Madame” est un signe de respect.
Il n’est pas question de crier “Hey… chose!” ou de siffler l’autre comme un chien. Non. Il s’agit de s’adresser de manière courtoise avec un “Monsieur” ou un “Madame” avant leur nom afin d’établir une base communicationnelle fonctionnelle, pour le reste de l’échange.
Simple, naturel et efficace.
Et c’est le comble de l’arrogance que le ministre Duclos vienne dire qu’il veut éliminer les genres pour une question de… respect!
Ce sont des absurdités de la sorte qui offusquent profondément les citoyens canadiens qui, justement sont reconnus pour leur grand respect envers autrui mais qui —contrairement aux élus libéraux fédéraux— savent quand ça dépasse l’entendement. Et le fait de “dé-genrer” les échanges dépasse, très largement, toute forme rationnelle d’entendement.
Service Canada s’adresse à l’ensemble des Canadiens qui VEULENT être genrés, lors des échanges. Parce qu’ils se reconnaissent en tant qu’homme ou en tant que femme.
S’il y a des gens qui souhaitent explorer les infinies variations possibles basées sur leurs croyances, grand bien leur fasse (sérieusement) mais lorsqu’ils interagissent avec la “vie civile”, ils doivent comprendre que pour la cohésion sociale et la qualité des interactions (pour LES DEUX individus en présence), ils doivent accepter certains conventions sociales qui ne les empêche pas d’être qui ils veulent (les variantes “non-binaires”).
Sans logique
Justin Trudeau et ses Libéraux fédéraux semblent vivre dans un “monde de licornes”, à des années lumières des préoccupations réelles des Canadiens.
Le simple fait que Trudeau et ses acolytes soient des accélérateurs réglementaires pour des lobbys d’intérêts privés devrait nous inquiéter, au plus haut point.
Ce n’est pas logique d’imposer des règles particulières à l’ensemble de la population d’un pays de quelques 36 millions de personnes lorsque celles-ci ne font pas consensus et nuisent à la cohésion sociale.
On ne parle pas ici de poser des rampes d’accès pour nos citoyens handicapés devant se déplacer en chaise roulante. Non, il s’agit de répondre aux questionnements existentiels d’une poignée d’individus qui nient l’évidence du sexe qui se trouve entre leurs deux jambes afin de s’inventer une identification qui correspond à leurs préférences ou attentes… sans égard à la nécessité, pour le bon fonctionnement d’une société, d’avoir des règles “sociales” basées sur l’évidence fonctionnelle.
Jean-Yves Duclos, le ministre libéral qui essaie de se dépêtrer des lendemains houleux de la directive de son parti à l’endroit de Service Canada tente aussi de faire disparaître les termes “père” et “mère” au profit de “parent”.
Ça élimine deux désignations admises et essentielles pour en dénaturer une autre afin qu’elle ait une nouvelle signification.
Quand on dit que les Libéraux fédéraux font de leur mieux pour se moquer des Canadiens et de leur sens commun, ce n’est pas exagéré. C’est un constat, tout simplement.
À l’évidence, les deux images ci-haut sont trop compliquées à comprendre pour les Libéraux. Quelle honte!
Gérer les exceptions
Notre gouvernement se doit de respecter tous les citoyens, dans la mesure où ceux-ci respectent aussi la logique de la vie en société.
La cohésion sociale existe parce que nous la voulons et le gouvernement devrait tendre à la favoriser.
L’action de “dé-genrer” les échanges en enlevant les “Monsieur” et “Madame” devant les noms va DÉPLAIRE à une forte majorité de Canadiens et rien ne dit que les “non-binaires” vont apprécier de ne plus se faire identifier de manière usuelle parce qu’ils pourraient se “sentir visés” par l’échange “dé-genré” et alors, on aura imposé une absurdité à toute une population sans que l’infime minorité n’offre une quelconque garantie d’apprécier le geste.
Il faut appeler un chat un chat. Point final.
L’idée de “dé-genrer” les échanges, c’est de la gestion par les exceptions et dans les faits, ça nuit aussi bien aux employés de Service Canada qui ne seront plus capables d’établir un lien aussi bien cadré avec de nombreux Canadiens qu’aux citoyens, eux-mêmes.
Une tempête artificielle
La stratégie des Libéraux de Justin Trudeau, un paravent pour des intérêts opaques, vise à diviser les Canadiens.
Qu’importe le sujet, de l’immigration (légale et illégale), au cannabis et à sa sortie en force pour l’usage récréatif alors que c’est l’usage médical qui était souhaité, l’endettement sans précédent des Canadiens et des générations futures pour donner des MILLIARDS de dollars (plus de 6,5MM$, juste dans sa première année au pouvoir) aux Musulmans du monde (de l’Aga-Khan aux camps de “réfugiés” de l’ONU), le Clan Trudeau vise à détruire le tissu social canadien.
Juste sur le plan identitaire, Justin Trudeau valorise toutes les cultures… sauf la culture canadienne qui, selon lui, ne mérite pas d’être protégée ou perpétuée.
D’ailleurs, toutes les occasions sont bonnes pour Justin Trudeau de jouer la carte du multiculturalisme à fond, même s’il s’agit d’une doctrine toxique qui contribue à détruire la société d’accueil, au fil du temps.
Alors la salve du “dé-genrage” des échanges à Service Canada n’est qu’un angle d’attaque de plus contre les Canadiens (incluant ceux qui viennent d’ailleurs et pour qui le genre n’est pas une “option” mais une évidence, physique).
Il ne faut pas être naïf, en nous divisant, Justin Trudeau s’assure d’être réélu car il attise le scepticisme (et le cynisme) des Canadiens envers la classe politique, en général. Le PLC divise tellement qu’il finit par gagner, grâce à sa collection de contacts avec les lobbys d’intérêts privés. Le monstre qui gagne en agissant en monstre.
En tant que Canadien, vous devez comprendre la nature hautement artificielle de la tempête autour de l’enlèvement du genre dans les échanges, à Service Canada. Ça permet de contextualiser cette nouvelle attaque contre notre société cohérente et fonctionnelle.
Sur ce, Messieurs et Mesdames, je vous souhaite une merveilleuse fin de journée!