Le peuple québécois s’est prononcé et les 4 prochaines années seront rouge-libéral, à l’Assemblée nationale.
Alors que les Péquistes comptaient remporter leur majorité sans trop d’efforts, il y a seulement 5 semaines, au début de la campagne, on voit aujourd’hui qu’ils auraient dû demeurer prudents avec leur Charte des valeurs et leur rêve d’indépendance que Pierre-Karl Péladeau a réveillé au mauvais moment.
Pauline Marois quitte la vie politique et entraîne, dans sa défaite, une trentaine d’espoirs péquistes qui ont perdu contre les candidats libéraux ou caquistes qui viennent de gagner leur poste de députés… pour 4 longues années.
Alors voilà, une fois tous les votes comptés, voici le score final de cette élection provinciale 2014.
Parti libéral du Québec
- 70 circonscriptions
- 1 756 373 votes
- 41,50%
Parti québécois
- 30 circonscriptions
- 1 074 129 votes
- 25,38%
Coalition avenir Québec – L’équipe François Legault
- 22 circonscriptions
- 975 742 votes
- 23,06%
Québec solidaire
- 3 circonscriptions
- 323 263 votes
- 7,64%
Option nationale – Pour l’indépendance du Québec
- 30 791 votes
- 0,73%
Parti vert du Québec
- 23 266 votes
- 0,55%
Équipe Adrien Pouliot – Parti conservateur du Québec
- 16 525 votes
- 0,39%
Candidats indépendants
- 15 361 votes
- 0,36%
Parti nul
- 7 531 votes
- 0,18%
Bloc pot
- 2 691 votes
- 0,06%
Parti marxiste-léniniste du Québec
- 2 030 votes
- 0,05%
Parti équitable
- 1 645 votes
- 0,04%
Parti des sans parti
- 1 289 votes
- 0,03%
Mon pays le Québec
- 521 votes
- 0,01%
Équipe autonomiste
- 400 votes
- 0,01%
Parti unité nationale
- 241 votes
- 0,01%
Québec – Révolution démocratique
- 163 votes
- 0,00%
Parti indépendantiste
- 126 votes
- 0,00%
Union citoyenne du Québec
- 58 votes
- 0,00%
Clairement, ce sont les “grands partis politiques” qui se sont arrogés la part du lion, au chapitre des votes.
Les électeurs étaient soit pro-libéraux parce qu’ils croient vraiment à la doctrine libérale ou anti-péquistes parce qu’ils ne voulaient pas entendre parler de référendum… et ceux-ci versaient souvent vers les Libéraux pour “bloquer la route” aux candidats péquistes!
Donc, on a raison de parler d’un tsunami-rouge qui a balayé le Québec, à commencer par l’Ouest-de-l’Île de Montréal… ainsi que le reste de Montréal, sauf quelques circonscriptions gagnées par Québec solidaire (Gouin, Mercier et Ste-Marie-St-Jacques) et le PQ, dans l’Est.
En ce lendemain de scrutin, plusieurs candidats ayant perdu leur pari électoral retourneront à leur emploi, certains avec un pincement au cœur d’avoir vécu tant d’émotions et d’avoir perdu.
Les vainqueurs, eux, embarquent pour une aventure de 4 ans où ils devront prouver leur valeurs aux électeurs qui leur ont confié leur vote… et leur confiance.
Si l’on se fie à la campagne électorale qui vient de se terminer, les 4 prochaines années seront remplies de surprises — bravo à tous les candidats pour cette campagne et pour les élus, au travail, il y a beaucoup de boulot à abattre!
Une réponse
Merci pour cet article bien résumé !