Les avions “régionaux” Q400 de Bombardier, malgré des accidents fortement médiatisés, comme celui de Vilnius, en Lituanie, continuent de trouver preneurs et ce, même auprès d’avionneurs canadiens.
À l’évidence, les constructeurs d’avions vont (beaucoup) mieux que les constructeurs automobiles (surtout les “Big 3” de Détroit), ces temps-ci — ce serait bien que les politiciens en prennent note.
Le transporteur régional Porter Airlines songe à commander d’autres avions à turbopropulseurs Q400 dès que Bombardier lui aura livré, d’ici la fin de 2009, ceux qu’il a déjà commandés.
Le PDG de la société, Robert Deluce, a affirmé, hier, lors d’une conférence sur le transport, à Toronto, que sa compagnie augmenterait la fréquence de ses vols pour certaines de ses liaisons en plus d’ajouter des destinations à sa liste de dessertes.
Au moment de publier cet article, Porter exploite 8 avions et en ajoutera 4 à sa flotte (des Q400 de 70 sièges, bien sûr) en mai alors que la compagnie doublera ses vols quotidiens entre Toronto et Montréal, tout en augmentant le nombre de vols à destination d’Ottawa.
À noter que le “Q” dans “Q400” signifie “Quiet” ou ‘silencieux’ ce qui plaira aux voyageurs qui déplorent le bruit excessif normalement associé avec des avions de cette taille.
C’est évidemment une bonne nouvelle pour Porter mais ça l’est aussi pour Bombardier.
Même si les appareils Q400 sont construits à Toronto, toute commande supplémentaire, comme celle de Porter, constitue également une bonne nouvelle pour Montréal puisque les moteurs de l’appareil sont fabriqués chez Pratt & Whitney Canada, à Longueuil.
Autrement dit, la partie de l’avion qui est fabriquée au Québec ne brise pas, elle…
Tags: q400, bombardier, porter, avions, économie, transport, transporteur, avionneur, québec, ontario, canada, voyages, liaisons, avions régionaux, fréquence des vols d’avions