Le monde industriel québécois, avec ses usines, ses manufactures et ses aires de transit représentent la base la plus solide de notre économie.
Lorsque nos industries se portent bien, l’économie se porte bien puisque les salaires qui y sont accordés aux travailleurs permettent généralement de bien vivre et même, d’élever une famille — ce qui est à peu près impossible avec des emplois au salaire minimum qui sont rampants dans “les services”.
Alors voici la grande question, est-ce que nos industries québécoises se portent bien?
Si on le demande à Nathalie Normandeau, la ministre des Ressources naturelles et responsable d’Hydro-Québec, elle prétendra sûrement que tout va plutôt bien mais est-ce vraiment le cas?
Pour le savoir, il faut aller à la Securities & Exchange Commission (SEC) de New York où Hydro-Québec a déclaré qu’au 2e quart de l’année, il y avait eu…
- une augmentation des mauvaises créances, à raison de 46M$, pour les premiers 6 mois de 2009;
- une diminution de la demande des clients industriels, au Québec.
C’est majeur parce que si nos industries se mettent à tourner au ralenti ou pire, décident de fermer leurs portes, les conséquences sur l’économie québécoise vont être terribles.
La baisse est marquée car le revenu net d’Hydro-Québec, pour les 6 premiers mois de 2009, a totalité 1,842 millions de dollars comparé à 2,171 millions de dollars, en 2008. À vue de nez, on parle d’un baisse de 8,5% de la vente d’électricité qui semble pouvoir être imputée, en bonne partie à la baisse de la demande industrielle.
Cette information, très stratégique, n’a à peu près pas été dévoilée aux Québécois.
D’ailleurs, Thierry Vandal qui passait un sale quart d’heure devant l’Assemblée nationale ne fait aucun effort pour présenter la situation apparemment très inquiétante du monde industriel québécois et de sa baisse marquée de la demande en électricité.
Tous les Québécois doivent prendre l’habitude d’aller se renseigner “à la source“, aux États-Unis, concernant Hydro-Québec. Il semble que ce soit LE SEUL endroit où l’on arrive à connaître TOUTE LA VÉRITÉ à propos de ce qui arrive, avec notre société d’État.
Ce serait important que des Québécois passent toutes les déclarations d’Hydro-Québec à la SEC au peigne fin. On apprendrait sûrement beaucoup de choses que Thierry Vandal ne lèvera pas le petit doigt pour nous expliquer…
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