L’influence globale du BRIC

Êtes-vous prêts pour le BRIC?Le visage de l’économie mondiale change rapidement et certaines des forces derrière cette succession rapide de bouleversements se trouvent dans les blocs économiques couramment appelés « BRIC« , un acronyme pour désigner le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et désormais aussi, le Mexique.

Ces région du globe qu’on qualifie parfois d’économies émergentes font la une des grands médias dédiés au monde des affaires et pour cause puisque le taux de croissance à deux chiffres annoncent des progressions annuelles allant de 20% à 50%, selon les secteurs.

Bien que les États-Unis demeurent le plus gros acheteur de produits et de services canadiens exportés à l’étranger, les BRIC augmentent rapidement leurs parts de marché chez nos voisins du sud. Cette situation hautement compétitive force les exportateurs canadiens à renouveller leurs offres afin de les maintenir plus concurrentielles que celles des autres pays.

Alors que des économistes prétendent que le Canada pourrait devenir un pays « immergent » face à la puissante montée des BRICs dont les économies s’avèrent plus jeunes et dynamiques, d’autres experts estiment que notre pays s’en tirera bien si, collectivement, nous sommes capables d’inventer des produits et des services que l’on ne retrouve nulle part ailleurs.

Il va de soi que devant une compétition mondiale aussi féroce, les exportateurs canadiens ne pourront continuer à dominer tous leurs marchés. Ceci dit, en demeurant lucides, nous disposons de ressources appréciables pour innover tout en augmentant notre productivité.

Alors que de nombreuses offres provenant des BRICs demeurent à faible valeur ajoutée, nous devons, au Canada, cultiver l’art d’offrir des produits et des services à forte valeur ajoutée puisque c’est à ce niveau que les bénéfices sont les plus élevés.

Pour l’instant, les BRICs tendent à vendre d’abord leurs produits aux pays développés et c’est normal puisqu’en affaires, on vend d’abord à ceux qui ont les moyens de payer. Les exportateurs canadiens suivent aussi cette directive empreinte de bon sens mais il faudra aussi savoir s’ajuster à ces gigantesques marchés de consommateurs « émergents » pour y faire valoir nos produits et nos services, quitte à modifier nos prix pour les rendre attrayants là-bas aussi.

Les actuels pays dits développés devront finalement se faire à l’idée qu’ils ne sont plus indispensables puisque les BRICs innovent à leur façon, qu’on participe à leur développement ou non. Il nous appartient donc, en tant qu’exportateurs canadiens, de mieux comprendre la nouvelles dynamique mondiale des échanges commerciaux pour y maximiser notre profitabilité.

Tags: bric, brésil, russie, inde, chine, mexique, exportation, exportateur, canada, états-unis

Partagez ce billet

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.