Les vélos en libre-service Bixi s’exportent bien

C’est toujours agréable d’entendre parler de compagnies québécoises qui ont du succès ici et à l’étranger, comme les vélos Bixi.

Lancé à Montréal en juin 2009, Bixi part à la conquête de l’international en commençant avec les villes de Londres et de Boston et c’est nul autre que Gérald Tremblay, le maire de Montréal, qui en a fait l’annonce.

Ce mode de transport actif où les usagers empruntent un vélo Bixi, en mode libre-service, pour se rendre jusqu’à une autre borne de service où le vélo peut être laissé à l’intention d’un autre usager, a séduit beaucoup de monde. Le système n’est pas encore parfait mais il fonctionne bien et c’est une vitrine enviable, en matière de transport urbain, pour la métropole.

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D’abord, le Transport For London (équivalent du STM, à Montréal) verra à la mise-en-place des vélos Bixi dans la ville de Londres. Quelques 6,000 vélos Bixi y seront mis en service via 400 stations et 10,000 points d’ancrage.

Ensuite, à Boston, jusqu’à 5,000 bicyclettes pourraient éventuellement être réparties entre les 290 stations et 3,750 points d’ancrage, au cœur de la ville. Notons, au passage, que le centre d’appels sera centralisé à Montréal où seront acheminés les appels au service à la clientèle des usagers de Boston. Une quarantaine d’emplois seront donc créés dans la métropole québécoise, sans compter les retombées dont jouira la compagnie Cycle Devinci, qui fabrique ces bicyclettes au Saguenay.

Roger Plamondon, président de la société de vélo en libre-service Bixi, s’est dit très heureux de voir le système débarquer à Boston  et à Londres. Il y a de quoi être fier, sans compter qu’il semblerait que des pourparlers soient en cours avec d’autres villes à l’international sans pour autant que l’on sache lesquelles.

Le maire Gérald Tremblay n’a, de son côté, pas voulu chiffrer les retombées économiques de l’expansion du Bixi, expliquant que Montréal voulait protéger son avantage concurrentiel dans la lutte aux appels d’offres qu’elle livre à d’autres grandes villes.

Espérons que les créateurs du vélo Bixi poursuivront sur leur lancée obtiendront tout le succès qu’ils méritent!

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2 Responses

  1. J’ai récemment pris connaissance de l’article “Bixi ou l’art de scrapper une bonne idée” publié par Michelle Blanc et je vous invite à le lire, aussi.

    Il y est question de nombreux aspects qui ne sont pas abordés dans mon article, à savoir le coût d’utilisation de ces vélos mais aussi, ceux qui se sont positionnés pour profiter, financièrement, de cette bonne idée.

    Il semblerait que les matricules numéro 1165394868 et 1165353245 du Registraire des entreprises du Québec, appartenant respectivement à la “Société de vélo en libre-service” et à la “Société de jalonnement dynamique de Montréal“, ait tout à voir avec cette profitable filière financée, dans une très large mesure, par les contribuables. Lisez le commentaire numéro 19 de Jacinthe Tremblay, pour plus de détails, à cet égard.

    Il semble donc que l’on ne soit pas prêt d’arrêter de parler des vélos Bixi mais là, on s’éloigne du conte de fées du maire Tremblay…

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