À partir d’aujourd’hui, le 19 août 2009, les 15 installations de radars-photo du Québec émettent des amendes.
La périodes des “avertissements” est terminée!
Désormais, toute infraction constatée par l’un ou l’autre de ces photocinémomètres pourra être frappée d’une lourde amende (merci à la loi 42 [2007] de la ministre des transports, Julie Boulet), à la discrétion d’un agent de la Sûreté du Québec qui analysera la preuve photographique à sa disposition, confortablement installé dans le Centre de traitement des infractions (qu’aucun média ou citoyen n’a encore eu la permission de voir), à Montréal.
Si ça fait longtemps que vous avez consulté le Code de la sécurité routière, vous voudrez probablement le relire, question de vous rafraîchir un peu la mémoire mais ce qu’il faut savoir, c’est que les radars-photo capteront presque toutes vos infractions alors vous devrez redoubler de vigilance lorsque vous les croiserez.
Évidemment, vous serez sûrement tentés d’accélérer une fois que vous les aurez passés mais ne le faites pas parce que vous pourriez alors mettre votre propre vie et celle des autres en danger, en tentant de rattraper le temps “perdu”.
Le mieux c’est encore de partir en avance de 10 minutes pour arriver à temps, à votre destination.
Contrairement au gouvernement qui fait le choix de la répression et de la taxation, je préfère faire appel à votre intelligence et à votre gros bon sens parce qu’à mon avis, c’est le seul moyen de rendre 100% du réseau routier sécuritaire et non simplement 15 minuscules zones où des robots enverront des montagnes de données à “Big Brother” qui, lui, aura tout le loisir de taxer les automobilistes “à la chaîne” — sauf lors de cas d’exception où la plaque d’immatriculation n’est pas visible.
Julie Boulet et Jean-Marie De Koninck utilisent l’excuse de la “sécurité routière” pour justifier l’implantation des radars-photo mais se pourrait-il que cette “opération de charme” ne serve qu’à implanter “en douceur” un nouveau système de taxation ultra-répressif?
Votre opinion vaut la mienne alors il vous appartient de faire votre propre idée sur la véritable utilité des radars-photo.
Et si vous recevez une contravention, vous saurez que, secrètement, le gouvernement a un intérêt financier à ce que vous vous fassiez prendre à nouveau — encore et encore. Officiellement, il ne sera question que de “votre sécurité” mais bon, vous êtes assez brillants pour comprendre que l’argent fait tourner le monde et qu’il n’y a pas d’exception avec les radars-photo.
Sur ce, soyez prudents sur les routes et n’attendez pas pour parler avec votre député si vous êtes contre les radars-photo…
Tags: radars-photo, amendes, contraventions, infractions, code de la sécurité routière, transports, réseau routier, photo radar, photocinémomètres, vitesse sur les routes, feux rouges, surveillance, présence policière, émission de contraventions, citoyens, montréal, québec, autoroute décarie, caméras, automobilistes, fonds, argent, taxes, taxation, julie boulet, ministère des transports, jmdc, jean-marie de koninck, table québécoise de la sécurité routière, sauver des vies, sécurité routière
4 Responses
Comment on se rend compte que le photo-radar vient de capter une infraction de vitesse? Est-ce qu’on voit des flash rouge?
C’est difficile à dire, Lorraine.
Le soir, lorsque le flash blanc se déclenche, une photo est prise mais le jour, ça va prendre le commentaire de quelqu’un d’autre pour savoir si un témoin rouge devient visible.
Excellent question…
Meme le jour tu va voir un flash blanc je vien de me faire avoir