Il y a quelque chose d’odieux dans l’Infants Act de la province de Colombie-Britannique, surtout lorsque celle-ci devient le grand facilitateur de transitions de genres, chez des enfants.
S’il existe des transgenres qui, rendus à l’âge adulte, ont célébré leur transition (d’homme à femme ou inversement), il y en a aussi un grand nombre qui l’ont amèrement regretté et qui ont dû vivre avec des conséquences importantes.
Alors imaginez si un choix aussi majeur qu’un changement de sexe devient plus facile (grâce au Infants Act), comme on le voit aujourd’hui, en Colombien-Britannique. Cela mène presqu’automatiquement à des situations invraisemblables pour les parents qui, s’ils ne sont pas du même avis que l’enfant qui veut transitionner, se retrouvent légalement affaiblis, dans leur lien de parentalité avec leur enfant.
C’est ce qui arrive, en ce moment, à un père britanno-colombien car sa fille a été encouragée par le lobby LGBT (le “T” étant pour “trans” ou “transexuel”) à transiter vers le sexe masculin.
Et ce père s’est fait interdire de parler, par un ordre de la Cour!
Donc, en plus de voir sa fille devenir un garçon, sous ses yeux, un juge de la Cour, en Colombie-Britannique, lui retire sa liberté de s’exprimer. Il y a donc plusieurs aspects de cette affaire qui peuvent être qualifiés d’odieux.
Cet article dans The Federalist explique la chronologie de ce qui a cours, depuis le début de l’affaire, pour Rob (le père) et sa jeune fille.
Ce qui se passe, lors de la transition d’une jeune fille
Advenant qu’une fillette, comme dans ce cas, en Colombie-Britannique, décide qu’il s’agit d’une bonne idée de transitionner vers le sexe masculin, elle se voit immédiatement injectée avec des doses massives d’hormones de testostérone au point où cette fillette a maintenant une barbe et a une voix qui est devenue plus grave, le tout de manière permanente et irréversible.
Des changements qui ne sont pas qu’esthétiques puisqu’en plus de ces conséquences, il y a en bien d’autres moins visibles, comme celle de l’avoir rendue stérile. À vie.
Et oui, déjà en tant qu’enfant, cette jeune fille a été rendu artificiellement stérile, par la province de la Colombie-Britannique qui donne une place démesurée au lobby LGBT qui instrumentalise systématiquement l’Infants Act pour induire une légitimité légale à leur agenda de transitions d’enfants.
Au Québec, il importe de prendre acte et de s’opposer à ce qui a cours en Colombie-Britannique, en ce moment, car cet agenda LGBT est international et l’activisme transexuel est aussi présent au Québec. Il pourrait donc advenir le même genre de dérapage, ici, au Québec, si nos législateurs ajustent nos lois en fonction des demandes pressantes d’un lobby transgenre québécois.
Cette dérive vers la transition sexuelle des enfants, même si elle a présentement lieu en Colombie-Britannique, devient donc, du coup, un problème pour nous aussi, au Québec.
Laura Lynn suit son compas moral et courageusement, décide de défendre publiquement le père
On pourrait penser qu’un père devrait avoir le droit, plein et entier et inaliénable d’être un père. Mais en Colombie-Britannique, sous l’Infants Act, c’est exactement le contraire, qui se produit.
Et Laura Lynn Tyler Thompson a rapidement vu l’injustice dans cette cause et en a parlé, publiquement. Ça lui a valu de devenir une cible pour le très actif lobby LGBT de la Colombie-Britannique et aujourd’hui, en voulant dénoncer une situation odieuse et invivable pour un père aimant qui voit sa fille devenir un garçon, elle est forcée de répondre de ses gestes d’information du public, à la Cour.
Du point de vue citoyen, c’est là un exemple patent d’une Cour de justice qui pratique activement la censure d’informations de nature publique, à tout le moins en ce qui concerne les conséquences pour le père ainsi que ce qui entoure le contexte légal facilitant la transition d’une fille en garçon (ou vice-versa). Qui plus est, si l’Infants Act permet une transition sexuelle sous un cadre légal, à savoir un geste assimilé à l’âge adulte, cette procédure devrait être publique. Même pour un enfant. Et peut-être même encore plus, pour un enfant mais rendu là, c’est un débat de société qui n’a pas encore eu lieu, même si des lois comme l’Infants Act est désormais imposé des millions de Britanno-Colombiens.
Laura Lynn Tyler Thompson avance courageusement dans son combat pour défendre le droit de père d’agir, selon lui, dans le meilleur intérêt de sa fille. Vous pouvez d’ailleurs suivre son fil d’actualité, dans Twitter, dans LinkedIn ou alors, visionner ses clips, dans YouTube. On se rappellera aussi qu’elle s’était présentée pour devenir députée fédérale de Red Deer-Lacombe pour le Parti populaire de Maxime Bernier, en vue du scrutin fédéral du 21 octobre 2019 où, finalement, Justin Trudeau a remporté un deuxième mandat. Ses convictions pro-famille, pro-dignité humaine et pro-liberté d’expression persistent donc, au fil des causes qu’elle défend.
Dans ce clip, Laura Lynn explique où elle en était avec ce cas, en date du 27 février 2020:
Et dans celui-ci, en date du 5 mars 2020, elle parle de la transition d’un enfant sans consentement parental qui sera entendu en cour, le 9 mars 2020:
Il s’agit d’une situation qui est dénoncée, à travers le monde. Ce qui se passe en Colombie-Britannique menace les enfants et leurs parents, dans le monde entier.
La stérilisation permanente et irréversible, couplée aux mutilations physiques et aux traumas émotionnels profonds commis à l’encontre d’enfants, qu’ils soient d’accord ou non, constitue une attaque rendue légale, contre… des enfants mineurs.
Si un enfant peut se faire influencer par un lobby LGBT qui, grâce à son instrumentalisation systématique de l’Infants Act, a rapidement plus de contrôle sur sa vie qu’un parent aimant et bienveillant, il y a un gigantesque problème. Et Laura Lynn Tyler Thompson le dénonce, autant qu’elle le peut. Avec raison.
L’intégrité des familles sous attaque
Impossible de passer sous silence le fait que la famille, en tant qu’unité fondamentale de notre société se trouve attaquée vicieusement et sans relâche par des lobbys LGBT organisés et financés pour encourager des enfants joindre le mouvement en transitionnant.
D’ailleurs, le mot “transition” lui-même est trompeur, surtout pour un enfant.
Il suppose qu’une telle chose soit un processus auquel le lobby LGBT accole une aura de normalité alors que les législateurs britanno-colombiens qui ont rédigé l’Infants Act lui accordent une légimité légale qui permet ensuite d’utiliser les tribunaux, la police et toutes les mesures coercitives d’un gouvernement CONTRE (le meilleur intérêt de) l’enfant, CONTRE les parents (qui n’acceptent pas que leur enfant transitionne) mais aussi, CONTRE la famille.
Cette cause d’un père qui se bat pour sauver sa fille d’une transition qu’elle a avalisée en tant qu’enfant, avec un manque évident de perspective ou de réelle compréhension des conséquences de son geste, sur elle et sur sa vie à venir, devrait toucher toute personne accordant toute l’importance qui lui revient à la famille.
Le lobby LGBT et les enfants
Alors que le lobby des “lesbiennes, gais et bi” a ses propres agendas, celui du lobby “trans”, via l’instrumentalisation de l’Infants Act, en Colombie-Britannique, utilise de manière importante les tribunaux de cette province pour museler tout parent qui s’opposerait à une transition d’enfant.
Il s’agit-là d’actions troublantes qui dépassent largement le militantisme pour une acceptation sociale de la transexualité.
C’est un exemple de plus d’un lobby trans connecté avec le système de justice provincial, en Colombie-Britannique, notamment via deux juges ouvertement pro-trans, comme le juge “Justice Gregory Bowden of the British Columbia Supreme Court” ou la juge “Justice Francesca Marzari of the British Columbia Supreme Court” qui a même affirmé que le rejet du changement de sexe de sa fille par le père constituait de la “violence familiale”. Incroyable. Mais vrai, hélas.
Le lobby LGBT a de nombreux appuis de taille dans l’appareil gouvernemental britanno-colombien et on peut penser que les différentes déclinaisons provinciales, fédérales ou internationales des lobbys LGBT entretiennent des relations politiques semblables, avec une complicité ou une complaisance à géométries variables mais probablement tout aussi réelles.
Le débat trans n’a pas eu lieu, sur la place publique.
Il a simplement été déterminé, dans des lois que la transexualité était une réalité. Et là, c’est une jeune fille britanno-colombienne de 11 ans qui a commencé à s’identifier comme étant de sexe masculin et qui, dès l’âge de 12 ans, s’est inscrite à l’école sous son nom masculin.
Il y a donc urgence de prendre acte des avancées majeures du lobby trans en regard des enfants qui quotidiennement, se font stériliser, à vie, dès leur plus jeune âge, sans consentement parental.
C’est très grave, ce qui se passe en ce moment et avec la publication d’études qui prétendent qu’un enfant de 3 ans arrive à s’auto-identifier à un sexe ou à un autre, selon, par exemple, ses choix de jouets, devrait encore davantage sonner l’alarme, pour tous les parents du Québec et du Canada.
L’étude intitulée “Predicting Early Childhood Gender Transitions” peut être consultée en ligne. En lisant l’étude (en anglais), vous remarquerez la normalisation des “transitions d’un sexe à un autre”, sur la simple auto-identification. Comme le débat public sur ce sujet n’a pas encore eu lieu de manière appropriée, ce langage normalisé fait son chemin dans des textes de loi, sans faire de bruit mais avec des conséquences indéniables sur les individus concernés et plus encore, sur les enfants.
Si vous croyez aux droits des parents sur leurs enfants mineurs, si vous croyez à l’importance de la famille, si vous croyez au meilleur intérêt (avec amour véritable et bienveillance manifeste) des enfants, vous voudrez prendre part, vous aussi, au débat qui s’impose dans la sphère publique, même si des juges pro-trans de la Colombie-Britannique font tout pour vous empêcher d’avoir le droit de vous exprimer, publiquement, sur la question.
Nos enfants sont trop importants (et fondamentaux, socialement) pour les laisser en proie à des lobbys militants qui utilisent des lois récemment adoptées pour rendre des enfants stériles, pour les mutiler physiquement et pour les affecter émotionnellement (pour le reste de leur vie), avec le pouvoir juridique et policier pour protéger le processus… et non le meilleur intérêt de l’enfant.