Au cours des quatre (4) prochaines années, c’est Denis Coderre, le populiste par excellence qui va devoir tenir ses promesses, auprès des Montréalais.
Et il devra livrer la marchandise promise parce que les Montréalais ont été passablement malmenés.
- Des augmentations significatives des taxes et des frais de services, pour à peu près tout ce qui est offert par la ville ou ses entités associées (des camps de jour aux stationnements);
- Une bureaucratie paralysante qui décourage les citoyens;
- Deux nouveaux tronçons de routes qui fonctionnent avec des péage… pour chaque passage… et le pont Champlain qui va également fonctionner ainsi;
- De le CORRUPTION rampante, à commencer avec des élus municipaux jusqu’aux entrepreneurs véreux qui s’en sont mis plein les poches, avec la complicité d’administrateurs municipaux opérant des postes clé.
Et on en passe, Montréal a vraiment souffert, dans la dernière décennie.
D’ailleurs, à voir combien Toronto et même Ottawa, dans une certaine mesure, ont dépassé Montréal dans presque toutes les sphères d’activité, incluant les arts, il ne fait plus de doute que Montréal a besoin d’un sauveur et l’ex-député libéral Denis Coderre donne à penser qu’il sera à la hauteur de la situation.
Mais on se doute que la réalité le rattrapera.
La bureaucratie municipale montréalaise va continuer à livrer des performances médiocres qui seront facturées à prix d’or, aux citoyens-payeurs.
Les entrepreneurs véreux vont changer de nom et continuer à collusionner, autant qu’elles le pourront. Et les bureaucrates fermeront les yeux sur les honnêtes entrepreneurs en prétendant qu’ils sont “trop petits”… les gros poissons qui défilent devant la commission Charbonneau continueront de s’en mettre plein les poches. Business as usual, diront les riches “bâtisseurs” qui ont les moyens de se payer de bons avocats.
Coderre devra mettre le poing sur la table et exiger de tout le monde à l’emploi de la ville un effort supplémentaire. Les fonctionnaires syndiqués devront se comporter comme des professionnels et non comme des rentiers ayant un emploi à vie dont la légitimité ne peut JAMAIS être contestée.
Même si seulement 31,6% des électeurs ont voté pour Denis Coderre, ce sont tous les Montréalais qui doivent désormais l’appuyer dans ses projets de réforme parce que ce ne sera pas facile.
En même temps, il faudra le surveiller parce que c’est le travail des citoyens de s’assurer que leur maire voit à leur meilleur intérêt. On a vu ce que le laisser-aller a donné, avec Gérald Tremblay, le gars qui n’a rien vu!
Alors voilà, les élections sont terminées et c’est un long mandat qui commence, pour Denis Coderre et son équipe. Il nous reste à souhaiter que les promesses se traduiront en actions concrètes qui seront bénéfiques pour les citoyens de la métropole.