Le milieu culturel n’en finit plus de “souffrir” à cause de l’internet.
Du moins, c’est ce qu’ils prétendent…
Les artistes et surtout ceux qui les représentent, aiment bien pointer leur doigt accusateur vers les internautes qui préfèrent la qualité qu’on retrouve via le web à leur propre médiocrité relative.
Ainsi, les “associations” suivantes…
- ACTRA — Alliance of Canadian Cinema, Television and Radio Artists;
- APFTQ — Association des producteurs de films et de télévision du Québec.
…mènent la charge, auprès du CRTC, pour que les fournisseurs d’accès internet, comme Videotron, Cogeco, Shaw et Rogers leurs versent jusqu’à 3% de leurs revenus annuels.
Les artistes chialent… encore.
Même si ça risque d’être l’évènement clé qui partira le bal des mécanismes de TAXATION de l’internet. Quel égoïsme mais bon, ça fait longtemps qu’on sait que plusieurs de nos artistes mi-figue, mi-raisin, se la coulent douce grâce aux trop généreux subsides gouvernementaux et aux contributions forcées des diffuseurs privés (comme pour la télé satellite et le cable).
C’est tellement révoltant de voir les artistes ailler brailler à Ottawa pour avoir ENCORE PLUS D’ARGENT qu’ils ne reçoivent déjà en prétendant que ce sont les “fournisseurs d’accès internet” qui paieront ce 3%. Erreur. Ce seront les CLIENTS de ces FAI qui paieront 100% de la note, sous forme d’une augmentation directe ou autrement.
Autrement dit, les artistes ne s’attaquent pas qu’aux FAI, ils s’attaquent directement au portefeuille de tous les Canadiens qui, ô malheur, ont choisi d’utiliser l’internet.
Pas question pour les artistes de se réinventer pour utiliser l’internet afin de s’enrichir, comme dans tous les autres domaines. Bien sûr que non, ça froisserait leurs petites sensibilités artistiques! Les artistes n’utilisent apparemment pas internet, non-plus, pour EXPORTER le talent qu’ils ont mais c’est peut-être parce que face à la concurrence, ils ne font pas le poids.
Manque de talent, manque d’imagination et par conséquent, manque de financement, nos “pauvres” artistes qui s’enrichissent sur notre dos, via les fonds publics, deviennent donc l’argument par lequel le CRTC pourra taxer l’internet canadien.
Le CRTC, présidé par le très contesté Konrad von Finckenstein, a apparemment déjà pris sa décision en faveur des artistes… avant même la fin des audiences!
Ça fait une bonne décennie que le CRTC salive à l’idée de taxer l’internet et ne sait pas trop comment s’y prendre tant il sait qu’il s’agit d’une question très sensible qui ne laisse pas les Canadiens indifférents.
Mais là, avec le “show de steppettes” arrogant et avaricieux des artistes, le CRTC se frotte les mains et se dit que “cette fois, c’est la bonne” alors il feint la sourde oreille au barrage d’opposition contre le “plan des artistes” et impose “sa” vision “taxable, taxée et contrôlée” du monde.
Canadiens.
Internautes.
Citoyens.
Le CRTC s’apprête à TAXER l’internet.
L’organisme réglementaire fédéral obtiendra aussi, au passage, des “droits” liés au CONTRÔLE du contenu (pour favoriser le “contenu artistique canadien”).
Vous vous rappelez de “Big Brother”, dans le film 1984?
L’avenir d’internet, au Canada, va ressembler à ça.
Les usagers et pire, ceux qui voudront contribuer à l’internet, seront en prois à une batterie de TAXES qui nuiront au Canada, sur tous les plans.
Moins de liberté = diminution de l’enrichissement collectif.
Ça, les artistes s’en tapent!
Ils veulent du cash, du gros cash, qu’importe les conséquences sur la liberté et même si ça brise l’internet, pour toujours parce que soyons clairs, le CRTC ne laissera plus jamais aller sa prise sur l’internet s’il réussit à y planter ses longs crocs.
Le CRTC, c’est le MINISTÈRE DE LA CENSURE et un organisme d’oppression.
C’est le bras administratif d’une espèce de mafia artistique qui, pour entretenir son confort malgré une médiocrité évidente, érige des clôtures autour de notre pays au lieu de s’exporter pour enrichir notre pays.
On subventionne tellement les artistes qu’ils sont incapables de se tenir debout tout seuls si on arrête de les entretenir. C’est épouvantable.
Imaginez comment les artistes ont honte lorsqu’ils voient des milliers de travailleurs du web gagner leur vie honorablement en exportant leur talent et ce, sans une petite cenne de subvention. Ils virent zin-zin et voient qu’ils sont complètement dépassés par le talent de la génération montante alors, pour s’accrocher à leur illusion d’être “nécessaires” à l’identité canadienne, ils vont pleurer aux pieds du CRTC qui profite de ce cirque pour venir enchaîner l’internet sous sa lourde bureaucratie qui n’en finira plus de vampiriser un réseau libre qui fait le bonheur de tous ceux qui ont VRAIMENT du talent.
Les médias traditionnels se meurent.
Assumez!
Les artistes plus intelligents que les autres ont COMPRIS qu’avec une page dans Facebook et 1,000 amis qui achètent un CD-maison à 15,99$ via PayPal génère 15,990$. De cette manière, ils font plus d’argent en quelques jours qu’avec leurs microscopiques “redevances” d’auparavant!
Et si le nombre d’amis dans Facebook atteint les quelques 10,000 personnes et qu’ils achètent tous ce même CD-maison à rabais, avec expédition gratuite ou en téléchargement, à 9,99$, ça fait quelques 100,000$ — il y a moyen de vivre confortablement avec une telle somme. Même à seulement 5,99$ par CD…
Mais pour y arriver, il faut avoir assez de talent pour faire un BON album. Genre, vraiment bon. Pas l’habituelle bouette des grosses maisons de disques qui se fient sur l’image d’un artiste et non sur son art.
Combien d’artistes sont prêts à se renouveller?
Pas assez, si l’on se fie à la saga qui a présentement cours, au CRTC…
Ceux qui disent que les artistes sont des chialeux qui n’ont d’intérêt que pour leur enrichissement personnel ont malheureusement raison. Leur initiative devant le CRTC trahit leur avarice sans fin et leur irrespect total de ceux qui, contrairement à eux, réussissent à bien vivre de l’internet, dans sa forme actuelle.
Et en ce qui concerne le MANQUE DE CONTENU CANADIEN SUR L’INTERNET, c’est l’argument le plus stupide qui soit au moment où notre culture n’a jamais autant rayonné qu’aujourd’hui, en bonne partie grâce à un internet libre qui permet à ceux qui ont véritablement du talent de se faire voir, partout dans le monde.
Les artistes frustrés, arrogants et égoïstes ne devraient pas avoir d’aide gouvernementale.
Zéro.
Niet.
Nil.
Avec l’internet actuel, libre et non-taxé, c’est plus facile que jamais pour les artistes de faire leur auto-promotion sur la scène mondiale et ainsi s’enrichir sans avoir à forcer les autres citoyens à payer pour eux.
Le CRTC représente tout ce qu’il y a de malsain dans la culture canadienne.
Taxation oppressive.
Contrôle Orwélien.
Représentation sélective et fortement limitée des “opinions” du public.
Enfin bref, c’est tout sauf une organisation qui favorise les Canadiens, sauf ceux faisant partie d’une élite artistique et administrative qui s’empiffre dans les fruits de cette perception de fonds, largement illégitime mais imposée, par la force de lois “inventées” pour l’occasion.
Imaginez comment le CRTC aura du fun à s’attaquer à ce blogue ou aux milliers d’autres qui osent remettre en question son hégémonie bureaucratique suffocante sur les communications canadiennes. Ce sera le party de la censure et la célébration du “contrôle réglementaire” aux dépens de la “liberté”.
Ce qui se passe au CRTC, grâce au braillage incessant des artistes infantilisés, est épouvantable.
Le CRTC est en train de s’installer un système de taxation et de contrôle de l’internet et les Canadiens n’ont que les fournisseurs d’accès internet pour les défendre… avouez que c’est ironique.
Où sont nos députés?
Qui prend la peine de stopper cette nouvelle forme de taxation avant qu’elle ne soit adoptée?
Qui protège l’intérêt de tous les Canadiens et non le lobby d’intérêt privé des artistes?
Dans ce cas comme dans bien d’autres, poser la question, c’est y répondre.
Et c’est dramatique qu’il en soit ainsi. Profitez bien de vos dernières semaines à naviguer le web. Il sera bientôt taxé, contrôlé et policé par le CRTC… tout ça pour votre bien, semble-t-il.
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