Pour certains Américains et de nombreux citoyens d’autres pays, dont l’Irak et l’Afghanistan, aujourd’hui n’est pas tant l’investiture d’Obama que le départ de Bush.
Dans son discours d’une quinzaine de minutes, Barack Hussein Obama a omis de mentionner le bilan honteux de George W. Bush.
Des millions d’Américains viennent de perdre leur emploi, la crise financière perdure et mine de rien, les États-Unis sont encore en guerre —illégale— contre deux pays souverains et s’apprêtent à en attaquer un troisième (probablement le Pakistan).
Obama parle de la confiance des Américains qu’il sollicite et il a bien raison de le faire parce que l’ère Bush a été si ouvertement anti-citoyenne et pro-lobby que la confiance des gens envers les élus de Washington avait, à toutes fins pratiques, complètement disparu.
La crise économique a joué en faveur d’Obama lors de la course à la présidence (contre John McCain) mais aujourd’hui, Barack Hussein Obama doit s’attaquer à ce monstre de cupidité “Made in Wall Street”. Compte tenu que ses plus gros “sponsors” sont établis sur Wall Street, ce sera intéressant de voir quel sera “son plan”.
Alors voilà, GWB redevient un citoyen presqu’ordinaire et retournera dans le ranch familial, au Texas.
Le monde entier retient son souffle en attendant de voir à quoi ressemblera la présidence américaine sous les auspices abondamment célébrés d’Obama.
Bonne chance au nouveau président américain… et au peuple, aussi, qui devra, semble-t-il, se serrer la ceinture, faire des sacrifices et servir son pays (en rejoignant l’armée, idéalement)…
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