Si vous utilisez un téléphone mobile intelligent, comme un iPhone d’Apple ou un Pixel de Google, sur le réseau canadien de Bell Mobilité, il y a de fortes chances pour que vous ayez un forfait mensuel de données.
Par exemple, dans mon cas, dans mon forfait de « téléphone intelligent », un iPhone 6s, dans mon cas, il m’en coûte 17$ par mois pou obtenir 7 Go de données.
On parle de données pour naviguer sur internet, via Google ou encore, pour chatter avec Messenger mais en fait, c’est la totalité des données qui passent dans ce 7 Go mensuel. Si l’on ajoute des services comme YouTube ou Netflix, on comprend que 7 Go, au fond, ce n’est vraiment pas beaucoup de capacité pour un mois complet.
Il faut dire que la plupart des abonnés s’en sortent en se connectant sur leur réseau Wi-Fi à la maison ou au bureau, ce qui évite de gruger le forfait de 7 Go de données (dans mon cas).
Mais que se passe-t-il lorsque pour une situation hors de votre contrôle, comme une hospitalisation dans un hôpital qui n’offre aucun Wi-Fi, comme à l’Hôtel-Dieu de Lévis? Et bien, votre seul lien avec l’internet passe par ces 7 Go et c’est franchement pénible de devoir constamment se limiter pour ne pas dépasser la « limite » de 7 Go.
Acheter plus de Go?
Alors la solution, dans la tête du client de Bell Mobilité que je suis, c’est d’acheter plus de Go, le temps que je termine mon passage à l’hôpital.
Mais Bell attend les clients comme moi avec 2 mauvaises surprises.
D’abord, si jamais je devais changer mon forfait pour un autre avec plus de Go, comme celui offrant 14 Go pour 50$, je vais perdre ma promotion de 17$ pour 7 Go, pour toujours. Vous commencez à voir l’arnaque?
Et ce n’est pas tout parce que si jamais j’avais accepté de passer au forfait de 14 Go par mois pour 50$ (ce qui est vol, on va se dire les vraies affaires), ces 14 Go ne sont pas additionnés à mes 7 Go (utilisés, à ce point). Oh que non, en payant 50$, j’aurais obtenu 14 Go moins mes 7 Go utilisés alors clairement, Bell n’offre même pas de possibilité d’ajouter des Go, juste de changer de « forfait » de manière suprêmement désavantageuse.
C’est à se demander comment le CRTC peut laisser passer de telles arnaques qui ont cours, sur le dos des Canadiens mais ça, le CRTC, on voit bien que c’est le chien docile des « grands opérateurs de télécoms canadien » qui écrivent pratiquement les lois.
La vraie raison pour laquelle Bell refuse de vendre des blocs de données
On sait déjà que Bell se comporte en très, très mauvais citoyen corporatif mais pourquoi mettre en place une telle arnaque, contre ses clients?
Tout simplement parce qu’ils veulent voler leurs au mégaoctet.
Vous avez bien lu, pas des Go mais 1,000 fois moins: des Mo.
Il se trouve que Bell Mobilité a mis en place un racket « universel » où, dans mon cas, au-delà de mes 7 Go de données mensuelles, je suis facturé 0,06$ pour chaque Mo.
6 cents.
Ça ne semble peu mais faisons un petit calcul.
Par exemple, si j’aurais « consommé » 10 Mo supplémentaire, ça aurait donné 60 cents. On survit,
Mais regardez bien comment ça monte vite.
Une utilisation de 100 Mo produira une facture supplémentaire (à mon forfait mensuel de 17$) de 6$ de plus. On est sortis des cents et on est passé aux dollars. Bell se frotte les mains.
Mais qu’advient-il si l’on consomme 1 Go de plus? Et bien, ça produit une facture de 60$! Oui, 60$ de plus sur ma facture mensuelle pour un misérable Go de plus (et dans le web, ça se consomme vite, 1 Go).
Maintenant, le scénario où j’aurais besoin de consommer 7 Go de plus (vous vous rappelez mon objectif initial de vouloir acheter 14 Go pour 50$), ça donne 7 Go fois 60$ soit un beau sous-total taxable de 420$ pour ce petit 7 Go « de plus » qui, dans mon forfait, me revient à 17$.
Bell Mobilité facture donc près de 25 fois plus pour son « piège, mesuré au Mo » que le forfait mensuel courant (je ne suis pas le seul à avoir cette entente).
Si ce n’est pas de l’arnaque, je ne sais pas ce que c’est.
Encore une fois, le CRTC dort solidement sur l’interrupteur et ne protège absolument pas les Canadiens.
Bell = honte nationale
Le fait que Bell se comporte en voleur avec ses clients ne fait que confirmer ce qu’on sait déjà à son sujet, à savoir qu’ils sont menteurs, arrogants, méchants et de très mauvaise foi.
Ça explique peut-être en partie pourquoi les employés de Bell (au 310-BELL), oui les Mehri, les Abdul, les Mohammed et autres noms qui nous plongent dans une autre culture, finissent par avoir honte de nous confirmer, au téléphone, qu’on a bien compris comment l’arnaque de Bell Mobilité fonctionne, au niveau des données.
Même ces employés, payés pour nous coincer autant que possible dans des forfaits plus complexes et coûteux les uns que les autres, avec aussi peu de « services » que possible et bien, ils finissent par avoir honte de leur employeur et ça paraît dans leur voix.
Quelle horreur que de voir Bell s’en prendre ainsi à ses clients, sans oublier que la majorité ne comprennent pas bien comment suivre le débit de données utilisées, via leur téléphone intelligent.
Certes, il y a une application (sur iOS ou Android) mais combien de clients l’ont téléchargée, configurée et comprise? Sûrement pas la majorité mais Bell refuse évidemment de publier quelque donnée que ce soit, à ce chapitre. Et même s’ils publiaient des chiffres, est-ce qu’on les croirait?
La culture de l’arnaque
C’est tellement frustrant de constater que Bell a mis en place des pièges coûteux, sournois et carrément pervers à l’intention de leurs clients.
Ça donne le goût de ne plus jamais faire confiance à Bell tellement ce sont des menteurs qui ne tiennent que rarement leur parole.
Et non, ce n’est pas mieux chez Videotron, Telus, Rogers, Shaw et autres sous-fournisseurs comme Koodo et Virgin qui s’assurent que leurs prix finissent tous par se ressembler, comme dans le cas d’un oligopole où la compétition n’existe pas.
C’est un gros « boys club » qui vampirise les Canadiens qui sont pris au piège de cette grande arnaque qui est bénie par les prétendus gestionnaires du CRTC (davantage des exécutants pour les opérateurs, quitte à flouer solidement les Canadiens).
Vous êtes pas tannés, vous, de vous faire voler ainsi?
Et ne comptez pas sur Justin « Licorne » Trudeau, le « Global Citizen » (quelle farce), qui n’a qu’une idée en tête, la légalisation du cannabis. Ottawa ne nous défend pas, du tout, devant les monstres que sont Bell et les autres grands opérateurs.
Qui a une idée pour terrasser Bell, une fois pour toutes?
Un spectaculaire recours collectif à hauteur de centaines de milliards contre tous les fournisseurs, idée de leur rendre la monnaie de leur pièce?
Faites-moi part de vos idées parce que là, de se faire voler de la sorte dépasse toute forme d’entendement.
Une réponse
J’ai essayer de comprendre comment fonctionne les recours collectifs, mais comme toi, je suis frustré du fait qu’un 50$ pour 10go (exemple), donc 5$ du go , est en forfait mais si on en veut plus , cela monte à 60$ du go. C’est une arnaque, il ne leur en compte pas plus chers de nous rajouter un go, que les go que nous avions au début. Je crois qu’un recours collectif fonctionnerait et pourrait nous faire avancer dans les forfaits mobile au Canada, qui son tellement voleur comparativement au reste du monde.