Vous avez sûrement entendu parler du projet de pipeline Coastal GasLink.
Il s’agit d’un pipeline long d’environ 670 kilomètres, entre Dawson Creek, en Colombie-Britannique, dans le district de Peace River, près de la frontière avec l’Alberta, à l’Est et Kitimat, une ville d’un peu plus de 8,000 habitants, collée sur l’océan Pacifique, au coeur du district régional de Kitimat-Stikine, aussi en Colombie-Britannique, un peu à l’Est de Prince-Rupert.
Le pipeline Coastal GasLink est donc une longue “ligne” horizontale qui traverse le “centre” (en hauteur) de la province la plus à l’Ouest, au Canada.
Selon les gestionnaires de ce projet, depuis 2012, quelques 362,000 heures de travail de terrain ont été complétées et plus du tiers de ces heures auraient été accomplies par des autochtones.
Ainsi, ça fait des années que les parties travaillent ensemble pour réaliser ce pipeline. D’ailleurs, les chefs autochtones dont les territoires se trouvent dans le tracé ont tous accepté celui-ci. Même dans la nation Wet’suwet’en à raison de 8 voix pour, sur 13.
5 chefs qui disent non
Il y a donc 5 chefs de la nation Wet’suwet’en qui ne veulent rien savoir du pipeline. La nation Wet’suwet’en a 5 clans et ceux-ci ont des lois (autochtones) qui, historiquement, n’étaient pas transgressées. Pourtant, même si une majorité de chefs se sont prononcés pour le pipeline, les chefs qui refusent toujours cette décision ne semblent pas embêtés de transgresser les lois canadiennes qui, dans le cas de la voie ferrée bloquée, ont des conséquences énormes sur l’ensemble du pays.
Ainsi, ces 5 chefs aux méthodes extrémistes (en référence au blocage de voies ferrées, pendant plus de 2 semaines, au moment de publier ce billet), insistent pour respecter leurs lois mais ne respectent tout simplement pas… les nôtres.
Ça en dit long sur leur respect pour les Canadiens.
Et pourtant, Justin Trudeau donne une importance démesurée à d’activistes autochtones qui ont, depuis, reçu l’appui de non-autochtones, aussi, notamment pour un autre blocage de voie-ferrée en Colombie-Britannique ainsi qu’au port de Vancouver. Dans l’Est du pays, les Mohawks on aussi bloqué le chemin de fer, en signe de solidarité avec les Wet’suwet’en qui défient l’injonction de la Cour qui les enjoint de libérer la voie.
Au moment de publier ce billet, il y a même une voie ferrée de bloquée dans la région de Seattle, en appui aux activistes Wet’suwet’en.
Pendant ce temps, les 8 chefs (sur 13) de bande des Wet’suwet’en qui ont pourtant signé leur approbation du projet de pipeline semblent incapables de faire entendre raison aux 5 activistes qui n’hésitent à provoquer une importante paralysie du transport ferroviaire, au Canada, engendrant des dizaines de milliers de transits de passagers devant être annulés et des dizaines de milliards de dollars de marchandises qui ne peuvent pas circuler.
Trudeau encourage l’illégalité
Au lieu de faire respecter la règle de droit, Justin Trudeau et ses libéraux fédéraux cautionnent implicitement les comportements illégaux des activistes qui…
- manifestent de manière illégale;
- se comportent parfois de manière violente; et
- vont à l’encontre de la décision du conseil de bande des Wet’suwet’en.
Devant la mollesse de Trudeau, les Mohawks n’ont pas hésité à bloquer la voie ferrée, dans l’Est du pays, eux-aussi. Qu’importe les conséquences pour les autres Canadiens.
Pour ajouter à l’injure aux Canadiens qui paient pour ces gestes illégaux, le ministre libéral fédéral des affaires indiennes, Marc Miller, a été s’entretenir avec les Mohawks pendant des heures, sans résultat positif. Juste du sur-place et aucun espoir de résoudre cette crise qui ne devrait pas en être une.
Autrement dit, le problème est causé par des activistes autochtones hors-de-contrôle et les très, très coûteux pots cassés sont assumés par l’ensemble des Canadiens.
Même si Trudeau insiste pour que le conflit soit réglé par un dialogue, ça n’a aucun sens de tolérer un tel geste d’illégalité grossière.
D’ailleurs, les Canadiens devraient poursuivre tous ceux qui participent à ces gestes illégaux pour les dommages qu’ils subissent. Comme il y a (déjà) des dizaines de milliards de dollars en jeu, ça permettrait de dissuader ces activistes qui n’ont aucun respect pour la règle de droit ou pour les Canadiens.
Trudeau n’a absolument pas le meilleur intérêt des Canadiens en tête lorsqu’il favorise le maintient en place des activistes qui posent des gestes dangereux et extrémistes qui nuisent aux Canadiens, à tous les niveaux. En ce sens, il ne représente pas les Canadiens mais bien une poignée d’activistes qui se sentent désormais légitimés de causer tout le tort qu’ils désirent, aux Canadiens.
Et il y a des preuves que le clan Trudeau est présentement sous influence de ceux qui ne veulent pas de ce pipeline:
Hier, on apprenait que le projet de pipeline pourrait être retardé de plusieurs mois: