L’émission d’affaires publiques JE a réalisé trois reportages sur la thème de la prostitution juvénile, au Québec.
Il s’agit d’un sujet chaud qui devrait soulever l’indignation de tous les Québécois. De savoir qu’autant de nos jeunes, en centre jeunesse ou non, se font prendre dans le piège des souteneurs, presque toujours affiliés à des gangs de rue, devrait convaincre la police d’agir mais il n’en est rien.
En ce moment, au Québec, la police n’est absolument pas proactive. Elle ne fait que réagir, quand il est trop tard.
Mais qu’est-ce qui empêche nos corps policiers, dont la Sûreté du Québec et les polices métropolitaines, comme à Montréal, Laval, Longueuil, Québec, Trois-Rivières, Sherbrooke, Saguenay et Gatineau d’agir?
Est-ce que les clients qui achètent les “services” de jeune enfants mineures (filles ou garçons) sont des intouchables? Reçoivent-ils des ordre des élus, connectés avec de riches “hommes d’influence”, de ne jamais arrêter de clients ou même, de les intimider?
La dernière fois qu’un service de police, au Québec, s’en est pris directement aux clients, c’est lors de l’Opération Scorpion, à Québec. Ça a commencé en lion et ça a fini en queue de poisson. Les riches clients s’en sont sortis sans réelle condamnation et l’effet dissuasif de s’en prendre à des enfants, pris dans l’enfer de la prostitution, n’a absolument pas fonctionné.
À preuve, on est 13 ans plus tard et la police n’a PLUS JAMAIS importuné les “clients”, ces pédophiles qui s’en prennent aux enfants et qui, au passage, enrichissent les proxénètes, véritables tortionnaires d’enfants.
Comment la police peut-elle rester les bras croisés, pendant que des enfants sont vendus dans des chambres de motels miteux?
Le policiers préfèrent dire que le problème est marginal mais l’est-il vraiment? Selon l’émission JE, il s’agit d’une problématique bien réelle où…
- des enfants restent piégés dans la prostitution;
- des proxénètes, fins renards, s’enrichissent sur le labeur sexuel illégal des enfants, sans être dérangés par la police;
- des policiers sont payés pour enrayer ce fléau mais NE FONT RIEN.
Et les politiciens? Ils préfèrent faire aller leurs babines que leurs bottines. Du vent mais pas d’action. Qui essaient-ils de protéger? Qui les côtoie et les préviens de se taire, sur le sujet de la prostitution juvénile?
Il y a clairement quelque chose qui ne tourne pas rond, au Québec.
Pendant que la police de York, dans la région de Toronto, en Ontario, arrête 22 clients dans le contexte d’une enquête sur la prostitution juvénile, au Québec, il ne se passe absolument RIEN.
Et les clients, c’est LE problème, surtout en prostitution juvénile.
L’autre problème majeur, c’est le fait que les souteneurs (“pimps”, en anglais) puissent vivre la grosse vie, sur le dos des prostituées, juvéniles ou ayant 18 ans et plus. C’est clair qu’ils devraient subir le même traitement qu’à Los Angeles où la police a décidé, dès 2014, de leur faire la vie dure, très dure.
La GRC devrait faire comme le FBI, en 2013, à San Francisco quand ceux-ci ont frappé contre la prostitution juvénile mais non, ils ne font rien, eux non-plus.
Notre police nationale préfère siffler dans les airs pendant que nos petites filles se font manipuler par des gangs de rue qui vivent du fruit de leurs activités criminelles. Pas question que la GRC aille les déranger, ben non!
La police du Canada semble très heureuse de l’état actuel des choses et ne lève pas l’ombre d’un petit doigt pour mettre fin au proxénétisme contre les enfants.
À San Francisco, dans le riche compté de Marin, le FBI et la police régionale ont piégé les clients qui utilisaient les petites annonce, dans l’internet, pour se magasiner des prostituées. Qu’est-ce qui nous empêche de faire la même chose ici? C’était efficace comme “effet surprise” avec des clients qui se sont jusqu’à pissés dessus quand le FBI les a piégé.
On s’imagine la scène, le FBI n’a pas été tendre avec ces criminels.
Que fait notre police québécoise contre les souteneurs, ces abuseurs d’enfants et de femmes? RIEN, absolument rien… c’est révoltant!
Pourtant, ils pourraient même regarder comment le FBI s’y prend, dans le cadre de leur opération “Innocence Lost” pour piéger les criminels.
Ceux qui ne font rien pour enrayer la prostitution juvénile, au Québec:
- la police, tous les corps de police, assis sur leurs mains, à regarder le plafond;
- les politiciens, naïfs, niais et totalement inefficaces.
Où est passé le devoir de protection des enfants, au Québec?
Comment tolérer qu’une seule petite fille soit trimbalée dans des chambres d’hôtels, menacées par des souteneurs et abusées par des clients résolument pervers et désaxés? Des pédophiles qui font du mal aux enfants, en toute impunité, sans même être inquiétés par nos corps policiers!
C’est très, très grave ce qui se passe, en ce moment (et depuis bien trop longtemps), au Québec.
Quand nos corps de police vont-ils se mettre à faire leur travail de protection du public et des enfants qui sont piégés par des pédophiles et des criminels?
Disons que la police, au Québec, ne semble pas pressée de répondre à cette question-là et c’est une vraie honte qu’il en soit ainsi.