Propriétaires qui refusent des familles… avec un ou plusieurs enfants!

Croyez-le ou non, un grand nombre de propriétaires de logements, au Québec, discriminent contre d’éventuels locataires parce qu’ils ont des… enfants!

Et oui, aussi horrible que ça puisse être, des propriétaires de logements qui haïssent les enfants au point de les refuser dans leurs logements sévissent souvent en toute impunité par nos gouvernements ne défendent pas bien les droits des familles québécoises.

Rappelons, qu’il est illégal de refuser de louer un logement à une personne parce qu’elle a des enfants. Par exemple, une mère célibataire s’est fait refuser plusieurs logements en Colombie-Britannique parce que les propriétaires exerçaient de la discrimination contre les enfants. Elle a porté plainte contre cinq propriétaires devant la Commission des droits de la personne de la Colombie-Britannique et a reçu une indemnité dans les cinq affaires.

Au Québec, l’organisme à contacter est la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. La loi interdit la discrimination fondée sur la race, l’ascendance, le lieu d’origine, la couleur, l’origine ethnique, la citoyenneté, les croyances, le sexe, l’âge, l’état matrimonial, l’état civil, le handicap ou le statut d’assisté social… et plus, en se référant à la Charte des droits et libertés de la personne.

famille-qui-doit-se-loger-avec-ses-enfantsCe qui est clair, c’est que trop de propriétaires de logements, au Québec, abusent de leur position pour forcer la main aux parents d’enfants qui se cherchent un logement à aller en chercher un autre, ailleurs.

Ça peut être un accueil vraiment déficient où des conditions de bail déraisonnables qui feront partir les parents —surtout de jeunes enfants— mais en fin de compte, ces propriétaires s’en sortent sans même une réprimande. Et c’est horrible de penser que des propriétaires de logements se comportent de la sorte, au Québec.

Les élus doivent en finir avec la discrimination locative contre les enfants en rendant passible de très lourdes amendes tout propriétaire qui refuserait l’accès à ses logements (directement ou non) à une personne ayant un enfant ou encore, voulant fonder une famille. En ce moment, c’est souvent cauchemardesque pour des parents de se trouver un bon loyer à bon prix où ses enfants sont les bienvenus.

Ça n’a aucun sens que les enfants soient aussi malvenus dans autant de logements québécois qui sont sous la propriété d’être excécrables —disons-le— qui détestent les enfants au point de ne pas en vouloir, dans leurs logements.

Les amendes contres ces individus devraient être monétaires et pénales.

Tout locateur qui refuserait l’accès à un logement parce que l’éventuel locataire a un ou plusieurs enfants devrait être tenu de payer un minimum de 5 ans de loyer à la victime ainsi qu’un frais punitif d’au moins 5 ans de loyer au gouvernement, pour financer des campagnes de publicité contre ce genre d’abus en plus de cette peine monétaire, au-moins 30 jours de prison pour tout locateur ou collaborateur qui aurait eu des comportements allant à l’encontre de l’accueil d’une famille avec son ou ses enfants.

Rien de moins.

Une somme d’argent dissuasive et de la prison-ferme.

S’en prendre ainsi aux familles, à notre époque, équivaut à une forme de torture couplée à de l’extortion lorsque des clauses contraignantes s’ajoutent parce qu’un enfant pourrait emménager dans un logement.

Le réflexe anti-enfant de trop nombreux propriétaires de logements ne doit plus être toléré et en plus d’être dénoncé, il faut convaincre les législateurs de leur imposer de lourdes peines pour avoir attenté au bien-être d’un enfant et de sa famille.

Il s’agit d’un geste qui est déjà —illégal— mais nos lois sont molles et non-dissuasives.

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Le Québec doit se lever et défendre le droit des familles à l’accès à un logement de qualité, au meilleur prix possible parce qu’en ce moment, se loger, en tant que famille, est devenu vraiment difficile.

Les propriétaires-locateurs se permettent tous les caprices pour faire la vie dure aux familles. Il s’agit de comportements souvent ignobles et clairement abusifs mais les familles sont vulnérables devant ces propriétaires-abuseurs alors ils ne savent pas comment faire valoir leurs droits… et finissent par accepter toutes sortes de “conditions” qui détruisent leur qualité de vie et qui les empêchent de jouir pleinement de leur milieu de vie.

Que ce soit clair, les enfants ont le droit d’habiter le logement que leurs parents auront choisi et si un locateur s’y oppose, il agit dans l’illégalité la plus totale. Comme les peines sont à peu près inexistantes, les propriétaires-locateurs en profitent pour faire tout ce qu’ils veulent, incluant de refuser des familles avec des enfants mais il est temps de les combattre.

Le Québec devrait avoir honte de tolérer la présence de ces locateurs anti-enfants et c’est pourquoi il faut les dénoncer pour les monstres qu’ils sont, lorsqu’ils agissent de la sorte, illégalement, rappelons-le!

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