Est-ce qu’il vous arrive d’aller dans Google pour rechercher des termes comme “Montréal“, “Laval“, “Longueuil” ou même des noms de villes de la périphérie, comme “Terrebonne“?
Et bien, à chaque fois que vous le faites, Google comptabilise votre requête et tient des statistiques que vous pouvez, par la suite, consulter.
Par exemple, voici la courbe, depuis 2004, montrant la tendance des recherches pour les quatre (4) termes cités plus haut, à savoir…
Les résultats se maintiennent pour Laval et même, récemment, ils dépassent ceux de la puissante métropole qui, comme on peut le voir a perdu près du tiers de son poids, dans le volume des recherches (provenant d’internautes de partout dans le monde).
Mais attention, il y a une particularité avec le nom de “Montréal” car on y retrouve un “é” et non un “e”, comme en anglais.
D’ailleurs, si l’on jette un coup d’œil aux résultats de “Montreal” (en anglais), là, on voit la pleine mesure de la popularité de la ville, en ligne.
Ouf!
Vous avez eu peur, pas vrai?
Bon, là, on voit clairement que Montr”e”al éclipse complètement ses villes périphériques. Par un facteur de tout près de cinq (5) fois. Autre surprise, les francophones recherchent Montr”e”al presque deux (2) fois plus que Montr”é”al ce qui tend à confirmer le caractère résolument anglophone de la métropole.
Ou encore, les internautes n’ont pas d’accents sur leurs claviers. Ou ne savent pas où ils se trouvent. Ou sont trop lâches pour les utiliser. Ou autre chose!
Enfin bref, la mairie de Montréal, la Chambre de commerce de Montréal et Tourisme Montréal peuvent dormir sur leurs deux oreilles. La popularité de Montr”e”al et de Montr”é”al sont à la baisse, certes mais globalement, ce n’est pas encore l’hécatombe.
Y aurait-il moyen de faire mieux?
Peut-être que oui mais comme le montre ce graphique, même les recherches pour “Toronto” sont à la baisse.
Si l’on se compare à de grandes villes américaines comme “Miami“, “Las Vegas“, “San Francisco” et “Dallas“, “Montreal” arrive bon dernier mais la course est malgré tout, assez serrée.
Personne ne sait si la tendance des recherches concernant Montréal iront en montant ou en descendant. Tout ce qu’on sait, c’est que Google va continuer d’accumuler des statistiques concernant chaque recherche qui a lieu via son réseau.
Du reste, les Montréalais sont invités à utiliser cet outil gratuit de Google pour vérifier la popularité de toutes sortes de termes — et n’oubliez pas de comparer “avec et sans accents”!
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