Sans devoir les nommer, une à une, voici le manuel d’instruction pour multiplier sans fin la richesse d’une organisation caritative, aux dépens des gouvernements, des mécènes et plus généralement, des naïfs.
Mais soyez sans crainte, il y a des exemples très concrets, avec les sources, plus bas dans ce billet alors bonne lecture!
Premier ingrédient pour le succès: une cause flexible.
Lutte à la pauvreté, campagne d’éducation dans les pays mal desservis par un système d’instruction national ou “nourrir les enfants qui ont faim” font d’excellentes causes.
En fait, l’organisation caritative qui veut s’enrichir prend la cause qu’elle peut le mieux représenter, ou “vendre” aux donateurs qui veulent contribuer à soulager ceux qui souffrent, de par le monde.
L’idée étant d’amasser des fonds aussi facilement que possible avec une cause qui arrache les larmes et pousse à l’action.
Évidemment, malgré les “actions” de l’organisme caritatif, la cause continuera toujours d’exister puisque le but n’est à peu près jamais de régler les problèmes mais bien de soulager ceux qui en sont les victimes. Il y a une ÉNORME différence. C’est un peu comme “guérir les cancers” ou “faire des recherches en vue de guérir des patients de leur cancer”. Voilà donc la même logique de “service perpétuel” qui assure que l’action, qu’elle quelle soit, demeurera à un niveau optimal pour le “soulagement” mais jamais assez pour régler la situation, de façon permanente.
Après tout, la misère fait sonner la caisse!
Cashing!
Dans le monde des organismes caritatifs comme dans le privé (ou le gouvernemental), c’est toujours la même recette: engranger un maximum de profits pour un minimum d’efforts. C’est humain mais bon, c’est important de le rappeler.
Main droite, main gauche
Ah! La stratégie… vous allez aimer ça.
Presque tous les organismes caritatifs font partie de réseaux. Et ce n’est pas un hasard, vous allez voir pourquoi.
Imaginons la main droite, cette main bienveillante qui s’annonce “sans but lucratif” et en effet, elle affiche publiquement des ratios de “93% des fonds amassés ont été utilisés pour soulager les victimes et seulement 7% des fonds ont été utilisés pour l’administration”, ou quelque chose de semblable.
Ça a donc l’air vraiment généreux, pas vrai?
Oui, à première vue, c’est de la grande générosité, à 93% de distribution des fonds, qui pourrait s’en plaindre?
Et bien, c’est là que la main droite qui émet des reçus d’impôt (payés par les contribuables pour favoriser les donateurs qui sont souvent très riches) travaille avec la main gauche qui prend de nombreuses formes.
La main gauche, dans cet exemple, ça peut être un fournisseur de service privilégié pour l’organisme caritatif. Par exemple, le manufacturier des tentes qui seront utilisées pour des réfugiés, au Moyen-Orient. Et en fouillant un peu, on découvre que ce fournisseur a des liens étroits avec les dirigeants de l’organisme caritatif. Tiens, tiens. Ça explique pourquoi 93% de l’argent est dépensé… chez le fournisseur qui se trouve à être la proverbiale main gauche qui ramasse l’essentiel des sommes amassées par l’organisme caritatif (la “main droite”), pour finir entre les mains de privés qui s’enrichissent, sans fin.
Le mécénat et l’industrie du caritatif
Ah! La philantropie!
Un mot compliqué pour dire que l’argent circule de manière plus complexe mais toujours dans les mêmes poches. Les Clinton ont compris ça avec la crise en Haïti et vous allez voir, ils ne sont pas les seuls à avoir engrangé des centaines de millions de dollars sur le dos des donateur (principalement les gouvernements, dans le cas des Clinton).
C’est un racket tellement efficace qu’à peu près toutes les grandes compagnies ont leur propre fondation ou des ententes à géométrie variable (incluant souvent des retours de services) avec des organismes caritatifs existants et prêts à se prêter au jeu des mains droites qui alimentent les mains gauches et vice-versa.
Dans ce monde méconnu (du grand public) où les gouvernements versent annuellement des centaines de milliards de dollars à ces organismes caritatifs (pour “venir en aide” à ceux qui “souffrent”, au sens large), les jeux d’influence vont de pair avec les retours d’ascenseurs.
Le caritatif, vu de haut, ressemble à une économie circulaire.
Au fond, les seuls perdants du racket caritatif sont les pigeons qui financent des gouvernements qui, souvent en catimini, financent les organismes caritatifs choisis exclusivement par des élus ou des hauts-placés. Dans les deux cas, les conflits d’intérêts sont légion, pour quiconque sait observer comment l’influence se monnaie, dans ce monde où la bienfaisance n’est essentiellement qu’un outil d’enrichissement des très riches.
Gratte-moi le dos et mon Dieu te bénira
Impossible d’ignorer la présence massive des religions et des infinies variantes de bondieuseries dans le caritatif.
Par exemple, on peut se rappeler les très luxueuses vacances de Noël de Justin Trudeau (et de sa famille) sur l’île paradisiaque (des Bahamas) de l’Aga Khan en décembre 2016.
L’aventure avait coûté 215,000$ aux contribuables canadiens.
Rien que ça?
Non, vraiment pas. Ça, c’était juste une fraction de la saignée de nos finances publiques jusque dans les poches, entre-autre, de la très riche Fondation Aga Khan Canada. Eh, oui! Vous voyez venir le scandale, pas vrai?
Sans surprise, le gouvernement du Canada n’a puni ni l’Aga Khan, ni Justin Trudeau. Ce qui en soi est un scandale mais passons. Allons à ce qui nous coûte collectivement une fortune. Parlons des quelques 235 millions de dollars que le gouvernement du Canada avait donné (de 2013 à 2018) à la Fondation Aga Khan Canada.
Ah! Il est là le gros morceau de steak, bien juteux!
Si on vous paie 235 millions de dollars sur 5 ans, probablement que vous serez ravi, vous aussi, d’inviter le premier ministre du généreux pays donateur sur votre île privée, dans les Caraïbes, vous aussi, non?
Et n’allez pas croire qu’il n’y a que Justin Trudeau qui canalise l’argent des Canadiens entre les mains de l’Aga Khan puisque pour les années 2013 et 2014, Stephen Harper a fait la même chose et à partir de 2015, c’est Trudeau qui a pris la relève… avec des vacances payées sur le bras des contribuables, à la clé.
Mais faites bien vos recherches parce que l’Aga Khan vous vide les poches depuis au moins 2004 et il se sert à deux mains!
Pas surprenant que les Canadiens ne l’aient toujours pas digéré. C’est odieux mais c’est ça, le merveilleux monde du caritatif. Des mains droites qui financent généreusement les mains gauches par des jeux d’influence et des passes-passes de choix de fournisseurs qui recanalisent des sommes astronomiques vers les “bienfaiteurs” qui sont, dans les faits, les organisateurs du racket ou dit autrement, les dirigeants des organismes caritatifs.
D’où l’importance, pour tous les citoyens de combattre activement la folie furieuse des crédits d’impôts en échange de dons (payés, en fin de compte, en partie par les contribuables, à peu près toujours contre leur gré) ainsi que des milliards de dollars versés par nos gouvernements, chaque année, au profit d’organismes caritatifs très souvent étrangers et trop souvent très, très louches (incluant les Nations unies et ses “initiatives” qui font rouler l’économie de l’ONU sur le dos des “nations”, comme le Canada).
Dans le cas de l’ONU, c’est le mondialisme qui se finance de manière éhontée en vampirisant les nations occidentales pour favoriser l’agenda multiculturel, à l’encontre de l’Occident. D’ailleurs, on attend le premier communiqué de l’ONU qui va annoncer qu’il n’y a pas assez de blancs en Somalie et qu’il va falloir financer l’immigration massive de blancs dans ce pays de la corne africaine. Mais bon, on comprend que ça n’arrivera jamais parce que ça ne correspond pas au narratif anti-Occident et anti-blanc de l’ONU mais bon, on peut quand même en rire, un peu. N’ayons pas peur des mots, il faut appeler un chat, un chat.
Ainsi, avec l’exemple de l’Aga Khan qui finance l’Islam (directement ou non, subtilement ou non) à travers ses “actions” dans le monde, avec l’argent des Canadiens et la bénédiction de Justin Trudeau et de ses Libéraux multiculturels jusqu’au-boutistes, on comprend que Dieu, qu’importe la religion est tout puissant mais que dans tous les cas, il a besoin d’argent, comme le disait l’humoriste américain George Carlin. Votre argent, dans ce cas-ci.
Si vous ne comprenez pas encore à quel point vous vous faites avoir avec les organismes caritatifs, prenez quelques heures pour aller lire les quelques 5,000 plus récents dons d’Affaires internationales Canada. On parle de dons à coups de millions, de dizaines de millions et de centaines de millions de dollars (n’oubliez pas de combiner les dons, sur plus d’une année, du genre “phase 1”, “phase 2” et ainsi de suite).
Ceux qui continuent de croire que les organismes caritatifs ne sont pas une puissante entreprise d’enrichissement des très riches, c’est que vous le faites exprès.
Alors, on fait quoi?
On commence par s’opposer à toute reconnaissance fiscale des organismes caritatifs, de toute nature, au Canada et au Québec.
Finito.
Fini le party!
Nos élus sont faibles lorsqu’ils disent défendre la veuve et l’orphelin avec ces rivières de dons vers le monde caritatif car ils savent fort bien que ça ne fait qu’appauvrir les Canadiens pour enrichir les détenteurs de ces “organismes” (souvent étrangers, rappelons-le).
Aussi, tant le système actuel est en place, exigeons des comptes à nos élus et soyons insistants parce que pour des projets, comme celui-ci qui nous coûte plus de 19 millions de dollars (de 2013 à 2028), il n’y a à peu près aucun détail substantif. C’est de l’argent pour… du rêve. Du flou. Du “fluff”!
Si on commence déjà par s’informer de l’ampleur de l’imposture qui a présentement cours, avec NOTRE ARGENT, ce sera déjà un pas dans la bonne direction.
Le caritatif, dans sa forme “moderne”, est une immense insulte aux contribuables et il faut que ça cesse parce qu’à part nous appauvrir, enrichir les “fondations” et les “fournisseurs préférés des fondations” et leurs “consultants stratégiques, choisis pour mieux atteindre leurs objectifs”, il n’y a rien de vraiment bon (lire: durable) pour nous ou encore, ceux qui souffrent peut-être un peu moins après le passage d’une fraction de l’argent qu’on a donné à leur intention mais qui, en définitive, dans presque tous les cas, souffrent encore.
Comme quoi le meilleur moyen d’enrichir le monde est de les inspirer à faire rayonner leur propre pouvoir de création, en toutes choses.
Les victimes attirent toujours les bourreaux, c’est magnétique.
Dans l’univers de la philantropie, les victimes sont ceux qui souffrent et les bourreaux, ce sont trop souvent les “bienfaiseurs” qui se donnent une raison d’être à tourmenter leurs victimes avec leurs promesses (très, très variables et infiniment conditionnelles) pour se justifier dans leur rôle.
C’est pervers, odieux et ruineux, pour la quasi-totalité des Canadiens.
Bienvenue au merveilleux monde des organismes caritatifs!