L’opérateur de l’avion surnommé “Lolita Express” est désormais connu de tous. Il s’agit de Jeffrey Epstein, le pédophile réputé être le plus prolifique que les États-Unis aient connu.
Qui a affirmé ça?
C’est Amy Robach, cette ex-présentatrice de CBS qui a été congédiée (rapporté en novembre 2019) parce qu’elle a dit, devant la caméra, au moment où elle n’était pas censée être en train de diffuser, que ses patrons avaient refusé l’histoire d’Epstein, en tant que pédophile, il y a 3 ans. Cette histoire aurait exposé Epstein et une partie de son entourage. C’était gros. Assurément, trop gros pour les patrons, à CBS (et à ABC, plus haut).
En gros, l’histoire a été “tuée” mais ce n’était vraisemblablement pas pour protéger les victimes, notamment des femmes et des enfants mais bien les criminels, eux-mêmes.
Toujours selon Amy Robach, il y avait de très nombreux hommes riches et puissants dans l’entourage pédophile d’Epstein.
Elle a aussi précisé que Ghislaine Maxwell était au courant des activités d’Epstein puisqu’elle était responsable du recrutement de plusieurs des jeunes victimes. Selon Robach, Maxwell devrait surveiller ses arrières, même si elle est riche, comme quoi ceux profitaient de ses services sont bien plus riches et puissants qu’elle.
Ça explique peut-être pourquoi la “nouvelle” n’aurait jamais eu le feu vert pour être diffusée, au cours des 3 dernières années, par Amy Robach, sur le réseau CBS (ou ABC). Ces gens sont puissants et ils ont les moyens de faire taire quiconque voudrait les exposer.
Dans ce clip, Amy Robach explique qu’elle avait les preuves directement de Virginia Roberts Giuffre qu’Epstein était bel et bien un pédophile en série.
Virginia Roberts Giuffre a d’ailleurs dénoncé le Prince Andrew qui tente de se distancier d’Epstein mais sans succès. Le public n’est pas dupe. L’histoire semble infiniment plus crédible selon la version de Giuffre.
Voici en détail ce qu’elle a déclaré, publiquement:
Quiconque ne voit pas immédiatement les drapeaux rouges le ferait exprès.
Giuffre a été victime d’un réseau opéré et fréquenté par de riches pédophiles qui, aujourd’hui encore, n’ont pas été arrêtés par le FBI. Ni interrogés, ni embêtés. Comme s’ils étaient tous au-dessus des lois. Et à l’évidence, ils le sont. C’est d’ailleurs une des raisons qu’il ne faut pas lâcher cette affaire.
Comme le souhaite le président américain Donald Trump, le public veut drainer le marécage (“drain the swamp”) pour stopper, écrouer et punir tous les pédophiles qui sévissent encore, incluant ceux faisant partie du réseau d’Epstein.
Le “suicide” d’Epstein
Revenons sur les “faits”.
C’est au mois de juillet 2019 qu’Epstein a été arrêté et accusé d’avoir dirigé une opération de trafic sexuel dans laquelle il aurait agressé sexuellement des dizaines de filles mineures, certaines aussi jeunes que 14 ans.
Il n’a pas été très longtemps en prison.
Le financier disgracié Jeffrey Epstein, selon le narratif officiel, se serait donc suicidé dans la prison de Manhattan où il était détenu pour des accusations fédérales de trafic sexuel. La nouvelle a été diffusée le samedi, 10 août 2019.
Concrètement et toujours selon l’histoire rapportée dans les “grands médias”, Epstein a été trouvé inconscient dans sa cellule de l’unité “spéciale” du Metropolitan Correctional Center à environ 6h30 du matin ET “d’un suicide apparent”, selon Lee Plourde, porte-parole du Federal Bureau of Prisons.
“Des mesures de sauvetage ont été lancées immédiatement par le personnel répondant”, a-t-il déclaré dans un communiqué.
Epstein a été emmené dans un hôpital local, où le personnel a continué d’essayer de le réanimer. Des images publiées par le New York Post montraient un Epstein sans vie transporté par les ambulanciers paramédicaux dans un hôpital du centre-ville.
Un porte-parole du bureau du médecin légiste de Manhattan a confirmé à BuzzFeed News que Epstein était décédé. “Nous avons ouvert une enquête”, a ajouté le porte-parole.
À la fin du mois dernier, le financier de New York – dont les anciens associés comprenaient le président Donald Trump, le prince Andrew et l’ancien président Bill Clinton – a été retrouvé blessé dans sa cellule suite à une “tentative de suicide”.
Au moment de la nouvelle, au mois d’août 2019, le FBI annonçait être en train d’enquêter sur les circonstances de sa mort. Au moment de publier ce billet, cette enquête n’a mené… nulle part (de significatif). Même pas un seul interrogatoire!
Ça donne l’impression que la mort d’Epstein n’est pas un suicide mais un meurtre déguisé en suicide.
Voici d’ailleurs une discussion sur cette théorie:
Encore aujourd’hui, on ne sait toujours pas qui a fait l’autopsie du corps d’Epstein.
Juste là, ça devrait être très préoccupant.
On constate que les faits de l’histoire officielle ne collent tout simplement pas.
Par exemple, au moment du “suicide” d’Epstein, à la prison de New York où il était détenu, il n’y avait aucune voisin de cellule avec lui, aucune veille anti-suicide (“suicide watch”), aucun garde de sécurité et aucun enregistrement vidéo (parce que le système ne fonctionnait pas, apparemment). Vous ne trouvez pas que ça fait beaucoup de “coincidences”?
Soyons clairs, le “suicide” d’Epstein ressemble bien davantage à un homicide, pur et simple.
Qui voudrait tuer Epstein?
Au premier chef, quiconque redoutait d’être exposé par Epstein l’aurait voulu mort.
Les Clinton?
Peut-être car Donald Trump pointe vers eux et il n’est pas le seul.
Dans les réseaux sociaux, des millions de messages pointent eux aussi vers le Clan Clinton avec Bill Clinton qui fait son possible pour minimiser sa présence devenue usuelle à bord du Lolita Express où justement, même le nom de l’avion avait une référence à la pédophilie.
Il y a aussi la possibilité qu’Epstein ait été tué pour envoyer un message à quiconque voudrait continuer à dénoncer les activités du réseau de pédophiles. Notamment à l’intention des femmes (toutes courageuses) qui risquent leur vie en dévoilant ce qu’elles ont vécu aux mains de ces criminels.
Il y a aussi tous ces pédophiles qui sont encore dans l’ombre et qui veulent le demeurer qui ont probablement pris des mesures pour en finir avec Epstein avait qu’il ait une occasion de “parler”.
Les théories ont beau être nombreuses, on reste sous l’impression qu’un bon nombre de riches pédophiles le voulaient mort.
Son “suicide” a donc été une nouvelle providentielle, pour eux.
Mais pour la justice, c’est un échec cuisant.
Cette histoire n’est donc pas terminée et les pédophiles dans l’entourage d’Epstein, de son vivant, n’ont toujours pas été arrêtés alors il faut continuer à demander des comptes.