Définition de la justice et reflet de notre humanité

Nous savons tous que notre monde n’est pas parfait mais certaines formes d’injustice ne devraient laisser personne indifférent

Au hazard d’un épisode de furetage sur le web, je suis tombé sur ce petit joyau de définition d’un concept si difficile à cerner… la justice!

Voici la définition qui m’a fait réfléchir:

La justice, c’est ce à quoi l’amour ressemble, en public.

Et vlan!

Ça frappe en plein centre de la cible. Aucun compromis et droit à l’essentiel, une définition comme ceux qui croient en “ce qui est juste” les aiment.

Ceux qui aimeraient entendre cette citation, en version anglaise, peuvent regarder la bande annonce du film “Call + Response” où il est question de trafic humain, d’esclavage (sexuel ou non) et d’exploitation sauvage des enfants, ces petits être que nous chérissons généralement ici mais qui, ailleurs, n’ont apparemment pas tous cette chance.

Vous voyez évidemment l’importance d’une définition très solide et universelle de la justice lorsqu’on aborde ce genre de sujet qui pour plusieurs, prouve qu’il existe encore trop de ces humains-abuseurs dépourvus de morale à un point que l’on ose même plus imaginer.

Sauriez-vous démasquer ces individus sans compas moral qui entretiennent la vaste et florissante industrie de l’esclavage qui rapporte, dit-on, environ 32MM$US chaque année?

Ce n’est pas simple d’identifier ces gens de l’ombre qui forcent, par exemple, de jeunes enfants à se prostituer des dizaines de fois par jour jusqu’à ce qu’ils en meurent, souvent en bas âge. Ce n’est hélas pas plus facile de démasquer les “clients” qui engraissent ce réseau de la honte.

Et la police, est-elle consciente de cette inexcusable dérive qui sème la misère et viole l’innocence?

Dans un monde où les transnationales dictent leurs préférences à nos gouvernements, où la richesse détermine la hiérarchie sociale et où le concept de justice ne veut plus rien dire, il nous appartient de se faire les gardiens d’une collection de valeurs morales qui certifient notre appartenance au genre humain.

La définition de la justice, citée en début d’article, me semble être un bon départ pour tous ceux qui cherchent un ancrage inébranlable à même une vision constructive de la vie et non ces ombres malsaines qui tentent de noyer notre quotidien dans leur misérable niveau de conscience où tous les vices sont glorifiés afin de faire contrepoids, d’une certaine manière, à leur propre ignomie.

Quelqu’un m’a souvent dit que plus les gens sont riches, plus leurs murs sont épais et trop souvent, c’est nécessaire pour cacher tout ce qui se passe de l’autre côté, celui que nous ne voyons jamais.

Cette personne avait sûrement raison en ce qui concerne le trafic d’humains et il nous appartient de remettre une version simple, puissante et universelle de la justice au centre de toutes nos décisions, en tant que société.

Que cette formidable définition de la justice nous serve de compas dans ce monde où il nous arrive de plus rien comprendre — en enrayant le trafic d’humains à Montréal, nous avancerons dans la bonne direction.

Tags: trafic d’humains, esclavage moderne, esclavage sexuel, esclavage des femmes, esclavage des enfants, exploitation sauvage, film sur l’esclavage, call + response, artistes engagés, film choc, non à l’esclavage

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