Barack Hussein Obama devient le nouveau président des États-Unis

Ceux qui ont suivi le dévoilement du scrutin d’hier, aux États-Unis, ont vite compris que Barack Obama remporterait facilement l’élection et deviendrait le nouveau président américain.

John McCain, quant-à lui, a reçu un signal très clair de l’électorat américain, que l’ère Bush devait se terminer — les bourdes récentes de McCain comme lorsqu’il a avoué qu’il ne savait pas combien de maisons il possédait (il en a huit et elles sont gigantesques) ou encore lorsqu’il se tenait aux côtés de sa femme qui portait pour 300k$ de vêtements et Sarah Palin qui en portait pour 150k$ a passablement discrédité l’essentiel de son discours voulant qu’il soit un défenseur du “petit peuple”.

Autant il s’agit d’une spectaculaire victoire pour les démocrates et Obama, autant il s’agit d’une cuisante défaite pour les républicains et McCain.

Alors que les Démocrates auront l’occasion de démontrer ce que leur slogan “CHANGE” veut dire, concrètement, les Républicains devront réfléchir sérieusement à leur avenir puisqu’à l’évidence, leur message n’a pas convaincu l’électorat de les reporter au pouvoir, pour un troisième mandat consécutif.

À l’origine, les Républicains voulaient que l’État se mêle de ses affaires et qu’il cesse de harceler constamment les citoyens — on a pu voir exactement le contraire sous les régimes de Reagan, Bush père et fils.

Pas surprenant que les Américains soient rendus aussi cyniques à l’endroit des riches républicains qui disent, aujourd’hui, vouloir “aider” les “honnêtes citoyens” au moment où l’on voit la montée d’un État policier, surtout depuis les attentats du 11 septembre 2001.

Ainsi, Barack Obama aura à composer avec un État omnipotent, une paranoïa démesurée concernant la “sécurité” et la “chasse aux terroristes”, une économie au bord du gouffre, une élite mondiale sans pitié, des banquiers corrompus jusqu’aux oreilles et bien sûr, un peuple qui réclame du “changement”.

Tout un agenda pour ce premier président noir, en terre d’Amérique!

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