Intérieur d'une Tesla

Votre Tesla qui se conduit, toute seule

La mise-à-niveau vers la version 7.0 du logiciel-maître de votre Tesla Modèle S s’impose, dans les meilleurs délais, car si votre véhicule a été produit après le mois d’octobre 2014, il est déjà muni des senseurs qui lui permettront, graduellement, de faire appel à une fonction de “pilote automatique”.

Tesla annonce donc que grâce à une simple mise-à-jour du logiciel qui contrôle les fonctions du véhicule, il sera possible, dans certaines conditions, de faire l’expérience du “pilote automatique”. Oui, une automobile qui se conduite toute seule!

Avec ses 12,000 employés, Tesla est donc la première compagnie à offrir cette technologie au grand public. La compagnie californienne fondée par Elon Musk (qui avait précédemment fait fortune en vendant PayPal à Ebay) ont doublé Google de vitesse même si ces derniers ont 57,000 employés qui sont réputés être brillants et motivés. C’est impressionnant.

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Dans un article du New York Times, on trouve une vidéo qui montre la technologie de pilotage automatique, à bord d’une Tesla Modèle S, sur l’autoroute. Ça semble fiable et le chauffeur ne touche pas au volant, comme le suggère le concept de véhicule qui se pilote par lui-même. Un essai routier réussi qui a de quoi impressionner.

Imaginez le changement de paradigme qui est en train de s’opérer, sous nos yeux, à savoir qu’au lieu de conduire votre véhicule, c’est votre véhicule qui vous conduit.

Pour l’heure, la fonction “Autopilote” de Tesla est semi-autonome. Ça contrôle le volant et les pédales (accélération et freinage). La voiture changera même de voie, pour vous, lorsque vous actionnerez le clignotant. C’est grâce à des senseurs que la Tesla analyse la route, tout autour d’elle, en vue de décider si elle doit accélérer, décélérer (ou freiner) ou tourner le volant.

Les automobilistes qui font beaucoup d’autoroute vont enfin pouvoir reposer leurs mains et leurs jambes, entre les villes ou même, à l’approche des villes. En ville, dans la circulation intense, c’est cependant probablement plus prudent de reprendre le contrôle mais avec le temps, le logiciel de contrôle sera raffiné pour permettre un usage étendu du pilotage automatique, dans presque toutes les situations de conduite.

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Imaginez avoir l’aide d’un ordinateur pour éviter des accidents tout bêtes, comme lorsque la voiture devant vous freine brusquement et que vous réflexes ne répondent pas à temps. Et bien, dans une Tesla Modèle S, en mode de “Autopilote”, votre voiture aurait freiné pour vous. Aussi simple qu’efficace.

Pour l’écrasante majorité des automobilistes qui n’ont pas de Tesla, notamment parce que c’est hors de prix, à quelques 100,000$ à l’achat, c’est quand même intéressant parce que la prochaine fois que vous croisez une Modèle S, elle pourrait bien être en train de se conduire… elle-même!

Et ce n’est pas tout, les autres manufacturiers, incluant Volvo et Mercedes qui offrent des technologies de conduite assistée (à plus basse vitesse), vont devoir faire mieux pour demeurer dans la course des véhicules qui assistent les automobilistes, via des fonctions d’auto-pilotage, dans leurs déplacements.

Avec des projets majeurs, comme la Google Self-driving car, ce n’est qu’une question de temps avant qu’une technologie d’auto-pilotage soit démocratisée, dans un grand nombre de véhicules plus abordables, sinon tous les véhicules.

On peut penser qu’une telle technologie contribuera à éviter bien des accidents et ainsi, sauver des vies en plus de diminuer les frais d’assurances, pour tous les automobilistes. Avec une voiture qui respecte les limites de vitesses, qui n’hésite  pas pour emprunter la bonne route (grâce au GPS) et qui freine avant un impact, on voit que le bilan des accidents routiers pourrait être sérieusement abaissé, dans un futur pas si lointain.

Tesla fait parler d’elle, à travers le monde. Qu’importe que vous ayez ou non une Tesla Modèle S, c’est la première fois qu’une telle technologie est activée dans un véhicule accessible au grand-public.

La fonction d’auto-pilotage est encore en mode “beta” alors lorsque vous l’activez, vous en prenez l’entière responsabilité. À vous d’être prudent lorsque vous l’utilisez. Le véhicule vous avise avec un carré bleu, dans le tableau de bord, lorsqu’il y a un problème qui se dessine, comme le fait que les lignes sur la route deviennent difficiles à interpréter. Il y a aussi un son qui se fait entendre et si l’automobiliste ne remet pas ses mains sur le volant, l’auto-pilotage se désengagera et le véhicule cessera d’avancer, forçant le conducteur à reprendre le contrôle.

On peut penser que les propriétaires de Tesla Modèle S seront ravis de faire l’essai de cette technologie de pointe.

Et vous, est-ce que vous vous sentez prêts à embarquer dans un véhicule qui a la capacité de se conduire seul, dans certaines conditions?

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